Voici un texte que je fais mien, auquel j’adhère totalement, à rajouter à ceux que j’ai déjà publiés ici sur le sujet. Bien des points qui y sont développés, qui ont le mérite de visiter des thèmes de débats centraux et récurrents parmi nous actuellement, entrent en convergence avec ma propre conception de l’antifascisme, développée ici. Et notamment sur la nécessité d’articuler antifascisme, anticapitalisme et lutte contre toutes les formes de discriminations, notamment sexistes, LGBTQIphobes. Aussi, un grand merci à ses auteurs/trices. Comme cela fait du bien de voir écrit tout cela, en effet ! ça ravigote… A diffuser largement sans modération.
suite et source iciMorceau choisi :
Le discours des fascistes ne doit pas être compris comme autre chose qu’un venin qui se diffuse, petit à petit, dans le corps social. A chaque fois qu’un.e d’entre elleux écrit sur un réseau social un quelconque commentaire négatif sur les syndicats, les immigré.e.s ou les féministes, ille participe à polluer l’air du temps. En fin de compte, au bout d’un certain temps, cet air est tellement pollué qu’il finit par influencer plus ou moins les discours de tout à chacun.e.
Dans ce contexte, gêner, voire empêcher la tenue, par exemple, d’une conférence d’extrême-droite est un acte qui relève davantage de la salubrité publique que de l’instauration d’une prétendue dictature de la pensée unique. Car au final, que ce soit pour remettre en cause l’existence des chambres à gaz ou disserter sur la démographie en France, on ne peut malheureusement que constater avec tristesse de l’usage que les fascistes font de leur liberté d’expression.