A l’heure où l’on estime le nombre de pôvs à 7.8 millions, rien que ça, le dispositif proposé par Martin Hirsch, le revenu de solidarité active (RSA), semble ne plus rentrer dans les plans d’orthodoxie financière de l’Etat français. Tour à tour Gilles Carrez, rapporteur UMP du budget à l’Assemblée, et Jean Arthuis, président centriste de la commission des finances ont mis en avant une “une équation budgétaire très difficile” pour financer le RSA.
Avant de conclure, avec le sourire des bienheureux que nous devrions y voir plus clair en 2010. Généralisable selon mini-président (via Hirsch) au 1er juin 2009, il semblerait donc que le gaz soit dans l’eau et le bébé noyé avec l’eau du gaz. Signe de démobilisation dans les équipes ayant assuré la mise en place, certains sont déjà recasés ailleurs en prévision de la fin de l’expérimentation.
Je pourrais vous dire que je l’avais annoncé mais ce serait mesquin de ma part. Il ne reste plus qu’à lire le rapport de l’INSEE pour voir à quoi ressemblent les pôvs et s’inspirer du rapport Sellier pour tenter de faire en sorte que l’insertion ne reste pas un terme vague auquel personne ne veut avoir à faire.
Je crains que l’objectif de réduction de la pauvreté de 2/3 d’ici à 2012 n’en prenne un sérieux coup. A moins bien sûr de recycler une mesure éculée, le changement de comptabilisation des pôvs, c’est tellement plus facile. Tellement sarkozy comme méthode. On pourrait presque en faire une marque déposée: So Sarkozy.