Depuis quelques jours, la presse, toutes couleurs confondues, sonne l’alerte, comme le montrent ces unes de La Prensa, hier, et Página/12 ce matin. Plusieurs journalistes, travaillant dans des media mainstream, ont été touchés par la maladie et certaines grandes vedettes ont même dû être hospitalisées.
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Pourtant, pendant que la courbe de la contagion fait trembler les soignants et le gouvernement, l’opposition parlementaire qui avait soutenu Mauricio Macri n’a rien trouvé de mieux que d’attaquer en justice l’organisation actuelle des sessions de la Chambre, où les députés siègent à distance, grâce à Zoom. Le tribunal administratif vient de débouter les plaignants de cette demande absurde et il a validé l’actuel protocole de session.
Dans la population, l’angoisse monte : je peux le constater en lisant les mails de plusieurs de mes amis et en écoutant leurs propos et le son de leur voix au téléphone. Plusieurs rencontrent maintenant des difficultés économiques et certains ne me cachent pas qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer, qu’ils ont perdu leurs repères et que l’absence d’un terme connu à cette situation inhabituelle pèse sur leur moral.
Pour aller plus loin : sur le système sanitaire : lire l’article de Página/12 lire l’article de Clarín, qui se penche sur la situation à Córdoba, Santa Fe, Río Negro, Mendoza et Jujuy lire l’article de La Nación sur l’arrêt du tribunal lire l’article de Página/12 lire l’article de La Nación