Yoshiki Tonogai débute sa carrière avec Higurashi no Naku Koro Ni – Himatsubishi Hen, mais c’est avec doubt qu’il se fait vraiment connaître. J’avais parlé de ce dernier lors de sa sortie en France (Lire ici). S’en survira plusieurs autres mangas dans le même univers : Judge et Secret. Dernier en date, Dead compagny, un manga en trois tomes qui vient juste de débuter en France chez Ki-oon.
Ryosuke est le seul survivant d’un terrible massacre. Il ne sait pas pourquoi il s’est retrouvé impliqué dans cette tragédie, ni qui se cachait sous le masque de lapin porté par le responsable… Ces événements traumatisants lui permettent trois ans plus tard de décrocher un emploi de rêve dans la célèbre firme Dead Company, spécialisée dans la production de jeux vidéo de survie. Elle recrute sur un critère étrange : avoir vécu une expérience hors norme…
Le jeune homme est ravi de travailler dans un environnement décontracté, chaleureux et valorisant. Ses propositions pour rendre la tâche plus ardue aux joueurs qui s’entre-tuent à l’écran sont saluées par sa hiérarchie. Pour la Dead Company, son expérience vaut de l’or ! Mais les mignons personnages qui évoluent à l’écran dissimulent en réalité des humains de chair et de sang, contraints de participer à un véritable jeu de mort…
Revenir dans l’univers de Yoshiki Tonogai est toujours source de plaisir. Plaisir malsain car les personnages sot toujours mis au pied du mur dans des situations impossibles. Vivre ou mourir, tuer pour survivre, comment s’en sortir ? Comment se remettre après ? Car oui, sortir du jeu, être le survivant c’est bien joli, mais qu’elle est votre vie après ? Est-ce qu’il est possible de retrouver une vie normale ? Est-ce qu’on ne devient pas un monstre sans le savoir ?
Ryosuke a survécu, il a dû tuer sa petite amie. Relativement traumatisant n’est-ce pas ? Trois ans après le voilà embauché par une entreprise de jeux vidéos qui comptent justement sur son expérience pour ses jeux. Il n’était pas vraiment près à retourner dans le bain. Surtout dans un bain de sang !
Voilà un premier tome prometteur, machination, manipulation sont aux rendez-vous. Cette fois l’auteur a décider de nous monter l’envers du décors. De l’extérieur l’expérience semble encore plus monstrueuse.
Les dessins sont toujours aussi sûr et on prend du plaisir à lire ce nouvel opus. Une autre vision de son récit qui au vu des derniers rebondissements ne peut que donner envie de lire la suite.
Ce premier tome est intrigant. En tous les cas il m’a donné envie de connaître la suite. Comment peux-il s’en sortir ? Est-ce qu’il ne peut pas devenir pire que ses employeurs ?