La dernière box d’Hana collection comportait vraiment de très jolis récit. J’attaque une série d’articles pour vous présenter les titres qui m’ont le plus marquer. Je commence avec la comédie fantastique de Hisamatsu Eito (scénario) et Yukibayashi (dessins) : De l’autre côté du miroir. Un manga publié dans le magazine Karen. Il est publié en France chez IDP boy’s love.
Un jour, le descendant de la famille Senba, Sara, prodige de l’art floral, bascule dans un monde différent, où les fleurs sont magnifiques, alors qu’il s’approchait de son miroir. Dans ce monde, il fait la connaissance d’un homme, vêtu de bleu foncé.
Les deux jeunes hommes se trouvent beaucoup de similitudes et petit à petit, bien que méfiant et un peu rebuté par l’air hautain du prochain roi, Sara finit par lui ouvrir son cœur. Un voyage amoureux entre ici et là-bas !
Nous voilà embarquer dans une romance fantastique avec deux protagonistes masculins que tout oppose sur le papier. Dès ils vivent dans deux pays différents, seul ce miroir magique leur permet de se rencontrer par delà les kilomètres. Sara héritier d’une longue lignée de maître de l’ikebana est totalement enfermé chez lui pour créer ses plus belles pièces. Si bien que son ami venu d’un pays lointain le croit prisonnier. Et c’est presque le cas dans un sens. C’est ce qui les relis tous les deux. Le beau roi ne sort jamais de son palais et n’arrive pas à se lier avec d’autres personnes. Il est le roi avant tout. Sara apporte une certaine fraîcheur dans son quotidien.
Va naître un amour improbable entre les deux protagonistes. C’est plutôt bien amener, ils semblent tous les deux éblouis par l’autre. Et petit à petit ils vont se rapprocher, jusqu’à tomber amoureux et faire fi des convenances.
Ce qui m’a beaucoup plus dans ce manga, c’est tout d’abord son histoire qui est très jolie. Les deux hommes sont respectueux l’un envers l’autre et apprennent à se connaître doucement. Il va y avoir un gros malentendu, mais c’est pour mieux nous tenir en haleine. Certes c’est improbable, mais c’est un récit fantastique donc on lui pardonne bien plus qu’un récit plus réaliste. Ensuite, j’ai adoré les dessins de Yukibayashi. Ses personnages ont du style, mais une attention délicate a été apporté aux fleurs, au décors et aux costumes. Le découpage des pages renforce cette impression de délicatesse et de douceur. On se rapproche beaucoup plus du shōjō, ça peut vous paraître chargé et peu masculin, mais pour les yeux c’est du bonbon. Alors, je ne vais pas me priver et j’en profite en ouvrant bien mes mirettes !
A la fin vous pouvez aussi lire deux courtes nouvelles sur l’univers de De l’autre côté du miroir écrites par Hisamatsu Eito.
De l’autre côté du miroir a été un vrai plaisir lecture, c’est même un peu dommage de n’avoir qu’un one shot parce qu’on aurait pu prendre encore plus de temps pour développer les deux personnages principaux.