Félix a quatorze ans, ce sont les vacances et il part travailler dans un village auprès du vieux cantonnier qui le loge. L'attention de Félix se portera très vite sur Gil, la jeune fille du cantonnier, qui travaille à la supérette du coin. Une jeune fille mystérieuse, indépendante, très proche de tant d'hommes qu'elle suit assez souvent pour leur donner son corps.Un roman court pour arrêter le temps, le suspendre à cet instant où un jeune homme regarde alentour sa nouvelle liberté, où ses yeux se posent sur un astre plus libre et plus brûlant que lui, un astre dont il ne trouve pas la face cachée.Extrait :"Elle aimait aussi marcher pieds nus. Félix adorait le bruit de ses pas sur le bois et sur le carrelage. Assis les bras croisés sur une marche de l’escalier, il la guettait. Soudain elle était là devant lui. Elle plantait ses yeux dans les siens. Félix se sentait démuni. Le coup d’œil de cette fille c’était quelque chose. Il ne savait jamais ce qu’elle regardait : sa tenue de travail, ses godillots, ses mains. Elle ne demandait rien, ne disait rien. Apparemment son attitude signifiait qu’il avait sa place ici. Ensuite très vite elle montait dans sa chambre pour en redescendre tout aussitôt. Cette agitation montrait qu’elle était happée par des choses plus importantes."Il y a l'adolescence, l'éveil des sens, des émois, l'attente sous le soleil écrasant. J'ai pensé au roman La chaleur de Victor Jestin, et je l'ai lu avec plaisir mais sans y voir ni surprise, ni originalité. C'est dommage, l'écriture est belle, mais les pages m'ont paru parfois fades, et les personnages me sont restés un peu trop étrangers.L'avis de... - Sans connivenceL'avis de Jérôme - Journal d'un lecteur curieux
Félix a quatorze ans, ce sont les vacances et il part travailler dans un village auprès du vieux cantonnier qui le loge. L'attention de Félix se portera très vite sur Gil, la jeune fille du cantonnier, qui travaille à la supérette du coin. Une jeune fille mystérieuse, indépendante, très proche de tant d'hommes qu'elle suit assez souvent pour leur donner son corps.Un roman court pour arrêter le temps, le suspendre à cet instant où un jeune homme regarde alentour sa nouvelle liberté, où ses yeux se posent sur un astre plus libre et plus brûlant que lui, un astre dont il ne trouve pas la face cachée.Extrait :"Elle aimait aussi marcher pieds nus. Félix adorait le bruit de ses pas sur le bois et sur le carrelage. Assis les bras croisés sur une marche de l’escalier, il la guettait. Soudain elle était là devant lui. Elle plantait ses yeux dans les siens. Félix se sentait démuni. Le coup d’œil de cette fille c’était quelque chose. Il ne savait jamais ce qu’elle regardait : sa tenue de travail, ses godillots, ses mains. Elle ne demandait rien, ne disait rien. Apparemment son attitude signifiait qu’il avait sa place ici. Ensuite très vite elle montait dans sa chambre pour en redescendre tout aussitôt. Cette agitation montrait qu’elle était happée par des choses plus importantes."Il y a l'adolescence, l'éveil des sens, des émois, l'attente sous le soleil écrasant. J'ai pensé au roman La chaleur de Victor Jestin, et je l'ai lu avec plaisir mais sans y voir ni surprise, ni originalité. C'est dommage, l'écriture est belle, mais les pages m'ont paru parfois fades, et les personnages me sont restés un peu trop étrangers.L'avis de... - Sans connivenceL'avis de Jérôme - Journal d'un lecteur curieux