[PS4] Test de Ghost of Tsushima : Une pure merveille !

Publié le 31 août 2020 par Vanessa @lupiotte

J’ai eu la chance de pouvoir tester ce jeu et j’en suis extrêmement contente parce que je serai totalement passé à côté d’un jeu exceptionnel. Alors, loin de dire qu’il est parfait parce qu’il a quelques défauts agaçants mais on est tellement plongé dans le Japon ancien qu’on en oublie ses défauts et on le savoure du début à la fin ! Qu’est ce qui fait de ce jeu un excellent divertissement ?

Déjà on note des graphismes absolument magnifiques ! Colorés, fleuris, différentes météos, tout est ultra travaillé dans le jeu sans compter des effets sonores absolument bien faits, je pense notamment aux coups de tonnerre pendant les orages. On s’y croirait réellement par moment. Le moindre petit détail est là comme dans les armures du samouraï qui sont incroyables tellement chaque partie est travaillée, les armes, les chevaux ou même encore les attitudes des combattants. Pour tout fans du Japon, ce jeu est une pépite. On est vraiment dans l’ambiance, on voit ce Japon médiéval, ses travers, ses combats.

On a souvent comparé le style du jeu à Assassin’s Creed et c’est vrai que c’est le même principe. L’histoire principale, ce sont les Mongols qui veulent envahir le Japon et ils commencent avec l’île de Tsushima. Kotun Khan accoste sur les plages en 1274 et se retrouve face à 80 samouraïs dirigés par Jito Shimura et son neveu Jin Sakai. Tandis que son oncle est emprisonné, lui est laissé pour mort. Il est alors sauvé par une voleuse Yuna et veut à tout prix sauvé son oncle. Il va alors commencer à recruter des hommes comme Ishikawa, un grand archer, Dame Masako du clan Adachi, et son ami Ryuzo chef des chapeaux de pailles et il fait fabriquer des armes. Tout ne se passe pas forcément comme prévu à la première attaque puis les recrutements l’aident énormément mais même là quelques surprises. Il faut dire que Jin ne suit pas forcément le code du samouraï, il est hanté par la vengeance et ne passe pas par quatre chemins. L’histoire est extrêmement forte, le suspens, les batailles tout nous fait passer un moment de jeu extrêmement prenant. Tout monte crescendo et la fin est littéralement scotchante ! Se fut un gros coup de cœur du début à la fin ! La fin est dure et difficile de faire un choix mais bon !

Comme d’habitude avec les mondes ouverts, vous n’êtes pas obligés de faire toutes les quêtes pour fini l’histoire principale même si ça vous aide de débloquer toutes ses techniques au maximum.

Beaucoup de choses sont à débloquer chez Jin. Il y a tout d’abord :

  • Les techniques de samouraïs : déflexion, esquive mais aussi les techniques de combats légendaires et les pouvoirs de vents directeurs pour trouver les sources d’eaux chaudes, les bambous d’entraînements, les sanctuaires shinto, les terriers de renards qui vous emmènent aux sanctuaires d’inari et le vent des apparences.
  • Les différents postures : La posture de la pierre contre les ennemis avec des épées, la posture de l’eau contre les ennemis avec des boucliers, la posture du vent contre les ennemis avec des lances et enfin la posture de la lune contre les brutes.
  • Les techniques du fantômes : On débloque alors ses armes complémentaires : kunai, bombes de poudres noires, bombes fumigènes, bombes collantes et carillons et enfin ses tactiques évolutives.
  • Enfin, il y a tout un tas d’équipements à trouver ou à acheter. Vous pourrez ainsi au cours du jeu trouver d’autres armures soit dans des quêtes soit dans l’histoire, des armes et projectiles, des accessoires et des charmes.

A côté de l’histoire principale, il y a tout un tas de choses à faire. J’en ai parlé plus haut, beaucoup de lieux à découvrir tout d’abord : sources d’eaux chaudes, sanctuaires, bambous, terriers, etc. Puis, il y a les quêtes qui sont assez diverses : des lieux à détruire, se débarrasser des Mongols, des lieux à libérer, des otages à sauver puis il y a des histoires propres aux autres personnages comme Dame Masako qui veut se venger de ceux qui ont tué sa famille, Ishikawa avec une de ses élèves ou encore les chapeaux de paille ou l’histoire du prêtre. Vous aurez aussi des duels au cours de l’histoire. Vous avez quelques dizaines d’heures de jeux supplémentaires grâce à tout ce qu’il y a à faire et découvrir.

Bon allez le gros point noir il en faut bien un sur un jeu de cette longueur et cette richesse c’est clairement la camera … Qu’est ce que j’ai pu m’énerver sur elle … Combattre des ennemis et se retrouver avec des choses devant les personnages comme des arbres, des tentes, d’autres ennemis ou d’autres choses c’est juste pas possible … Et on en parle avec le grappin ? Quand vous voulez avancer et que lui ne capte que l’arbre dans lequel vous étiez accroché juste avant …,

18/20

Vous l’aurez compris ce jeu fut un gros kiff ! Moi qui suis fan du Japon je m’y serai cru tellement la musique, l’ambiance, les petites touches religieuses, les temples sont bien faites. On sent qu’ils ont fait un énorme travail de recherches historiques même si tout ne l’est pas. Et puis, il y a les graphismes, les couleurs, la nature magnifique et cette histoire ! Olala j’ai adoré Jin, son histoire est dure, sa vengeance, son envie de virer tous ses Mongols. On vibre dans cette course contre la montre et on en redemande ! Dur de lâcher la manette et envie de tout finir à 100% !

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