- Lore Stessel à la Rossicontemporary
Ce dimanche à 14h, les galeristes d’art contemporain du Rivoli ont lancé les festivités avec en nouveauté un bar épuré et apaisant. Sur les cimaises et dans les étagères vous pourrez admirer pendant votre pause-café quelques œuvres d’art de la Galerie Schönfeld, initiatrice de l’endroit.
Sélection des galeries à ne pas rater :
Rossicontemporary l’ incontournable. Avec lui vous ne serez jamais déçu car le maître en la matière-et fondateur du Rivoli- a l’œil affuté et sait repérer la qualité. Slow fusion présente un solo de l’artiste belge Lore Stessel (1987). Des tirages photographiques sur toiles de grand format. On y retrouve son langage plastique de prédilection, réalisé à base d’émulsions au sel d’argent projetées à même la toile. On y voit des duos de danseurs en mouvement dont la lenteur et l’intensité rendent le tout non seulement captivant mais très énigmatique.
- Lore Stessel à la Rossicontemporary
- Lore Stessel à la Rossicontemporary
À la Schönfeld Gallery on retrouve avec un plaisir non dissimulé le travail de l’artiste anversois Jesse Willems (1984). Toujours avec ses collages de papiers trouvés, affiliés au mouvement de l’abstraction géométrique, mais avec cette fois-ci un univers plus coloré. La raison ? Lors du confinement, le jeune homme a dû – comme beaucoup d’autres de ses camarades- se débrouiller avec le matériel qu’il lui restait. “L’angle d’approche a quelque chose de l’arte povera, une parcimonie, une recherche de minimalisme“admet Jesse Willems avant de rajouter avoir « réalisé que “juste assez“ est bien plus “que trop“ ».
- Jesse Willems à la Schönfeld Gallery
- Jesse Willems à la Schönfeld Gallery
- Jesse Willems à la Schönfeld Gallery
On découvre aussi le travail de la peintre roumaine basée à Bruxelles Magda Amarioarei (1988). On attache un intérêt particulier pour sa série de sculptures en céramique aux tons épurés et aux formes abstraites. Intrigantes de beauté.
- Magda Amarioarei à la Schönfeld Gallery
- Magda Amarioarei à la Schönfeld Gallery
La peau de l’ours –fondé par le pétillant Thomas Ghaye- présente le travail de la française Safia Hijos (1975). En amour avec la sculpture depuis l’adolescence, l’artiste présente dans son solo intitulé Rien qu’en restant immobile une série d’ailes, parfois blanches, parfois colorées. On pourrait y voir le symbole d’Icare, mort après s’être trop rapproché du soleil. Mais il y a surtout cette sensation de malaise en admirant ces ailes si belles, si lourdes, si rigides et accrochées implacablement aux murs, ruinant d’avance tout espoir d’envol, de libération..
- Safia Hijos à la Peau de l’ours
- Safia Hijos à la Peau de l’ours
- Safia Hijos à la Peau de l’ours
Hopstreet Gallery– qui vient d’ouvrir un second espace à Deurle- offre un grandiose solo au belge Tinus Vermeersch (1976), l’un de leurs artistes phares. On se régale de ses dessins, de ses tapisseries murales, de ses sculptures aux formes “ informes“. Des boules de poils à deux jambes ? Des monstres chevelus visqueux? En deux ou trois dimensions, il est impossible de se lasser du pouvoir imaginatif de cet artiste hors-pair, dont l’univers pourrait rappeler celui d’un Tim Burton.
- Tinus Vermeersch à Hopstreet Gallery
- Tinus Vermeersch à Hopstreet Gallery
- Tinus Vermeersch à Hopstreet Gallery
- Tinus Vermeersch à Hopstreet Gallery
On regrette amèrement la fermeture de la Alice Mogabgab Gallery, galeriste libanaise passionnée, passionnante et qui nous a fait découvrir des artistes de tous les horizons.
Rivoli Brussels, Open Days
Du 3 au 6 septembre
Rivoli 690, chaussée de Waterloo
1180 Brussels