A l’hôpital, Jason Lewis joue à nouveau une vedette de soap opéra mal dans sa peau. Il a le physique à ça ou il est maudit. L’an dernier, il était le petit ami sortant du placard de Kevin Walker dans Brothers ans sisters et cette année, il est Evan Greer, un acteur qui déteste ce qu’il fait et qui aimerait jouer dans des productions plus prestigieuses. Mais il n’en aura pas le temps car il va mourir… sauf si House arrive à le sauver. Et pour cela il kidnappe l’acteur dans une hilarante première scène où House s’improvise chauffeur de limousine. Ben oui, House est accro à sa série et il a eu tout le temps de l’observer pour poser un diagnostic qui se révèlera foireux. A nouveau la bonne vieille technique essai/ erreur comme depuis le début de la série et à la fin House trouve la solution : un empoisonnement à la quinine. Et quand je dis à la fin de l’épisode, c’est vraiment à la fin. Car House trouve la bonne maladie et boum générique de fin, comme dans Derrick. Juste le temps de dire bonne nuit à Cuddy et c’est terminé. A retenir surtout la scène où House s’amuse avec l’Emmy award. Un Emmy jamais gagné par Hugh Laurie qui a toujours dû se contenter du Golden Globe.
Pour passer le temps Cuddy fait face à une inspection surprise et reçoit une grosse amende. On évoque la possibilité de Cuddy sur la sellette et je soupçonne les scénaristes d’utiliser cette idée pour la fin de la saison. Ce qui serait une bonne idée car on a jamais vu le poste de Cuddy remis en jeu et ça serait intéressant. On développerait un peu plus le personnage et House devrait se mouiller pour elle. Cameron avoue que son ancien poste lui manque mais pas House lui même (menteuse). Après Chase lors du dernier épisode, on n’est donc pas loin de retrouver la dream team. House serait prêt à virer 13 pour lui donner la place. De toute façon, 13 n’est plus très intéressante depuis qu’elle assume ouvertement sa bisexualité en fantasmant sur les infirmières à la télévision. On éclaircit le mystère de son nom et celui du gène de Huntington et elle n’aura plus rien à dire. Désolé Olivia Wilde, je t’aime bien mais c’est comme cela.
Bilan : la saison se termine doucement mais sûrement et on remonte un peu la pente après s’être un peu endormi dans les épisodes post grève. Il est encore très difficile de dire ce que le final nous réservera. L’an dernier on avait tapé fort avec le départ des trois larbins devenus invisibles cette année. On n’a pas forcément perdu au change car je trouve la série toujours aussi sympa à regarder, même dans des épisodes un peu plus dispensables comme celui ci.