Par Big Love, il ne faut pas lire "gros amour" (Eddie Murphy s'en est chargé avec Norbit) mais "grand amour". Celui que partage Bill Henrickson (Bill Paxton) avec ses trois épouses, Barb (Jeanne Tripplehorn), Nicki (Chloë Sevigny) et Margene (Ginnifer Goodwin). Car Bill est polygame. Question de religion : il est Mormon tendance fondamentaliste. Cette grande famille (7 enfants) vit cachée dans trois maisons voisines dans la banlieue de Salt Lake City. Car la polygamie est interdite aux Etats-Unis, comme l'actualité récente l'a encore rappelé.1 x 3 = 7La saison 2 débute alors que ce gros secret a été éventé en fin de saison 1 après que Barb a été nommée "Mère de l'année". Barb se pose des questions sur sa place au sein de cette famille à utérus multiples. Elle découche. Tensions au foyer. Finalement, Big Love, coproduite par Tom Hanks, nous présente une famille américaine typique, avec ses problèmes de couple(s) et de relationnel, comme dans toutes les familles. Il n'y a pas de jugement. Juste un regard sur un ménage particulier. On se laisse prendre aux heurs et malheurs des Henrickson.Le bonheur est dans le castComme souvent, les acteurs sont pour beaucoup dans la réussite du show. Bill Paxton, habitué au début de sa carrière à incarner les branleurs sans cervelle (Weird Science, Aliens) avant d'être abonné aux blockbusters (Titanic, Twister), apporte de la profondeur à son personnage, à la fois convaincu par le bien-fondé de son action et perturbé par l'évolution de la situation. Malgré son nom de star du X, Jeanne Tripplehorn a fait sur grand écran quelques apparitions remarquées (Basic Instinct, La Firme) ou pas (Waterworld). Chloë Sevigny, la papesse du film underground US (Kids de Larry Clark, The Brown Bunny où elle taille une pipe controversée), amène, elle, son étrangeté. Harry Dean Stanton (Christine, Alien, Paris Texas) est formidable en leader religieux. A noter aussi les présences de Ginnifer Goodwin (vue dans Walk The Line) et l'actrice qui monte, Amanda Seyfried (Alpha Dog, Mamma Mia!), que l'on vous a montré en pin-up à fleur.Un sujet original, un casting impeccable, un ton particulier... trois bonnes raisons de découvrir Big Love.Anderton
Par Big Love, il ne faut pas lire "gros amour" (Eddie Murphy s'en est chargé avec Norbit) mais "grand amour". Celui que partage Bill Henrickson (Bill Paxton) avec ses trois épouses, Barb (Jeanne Tripplehorn), Nicki (Chloë Sevigny) et Margene (Ginnifer Goodwin). Car Bill est polygame. Question de religion : il est Mormon tendance fondamentaliste. Cette grande famille (7 enfants) vit cachée dans trois maisons voisines dans la banlieue de Salt Lake City. Car la polygamie est interdite aux Etats-Unis, comme l'actualité récente l'a encore rappelé.1 x 3 = 7La saison 2 débute alors que ce gros secret a été éventé en fin de saison 1 après que Barb a été nommée "Mère de l'année". Barb se pose des questions sur sa place au sein de cette famille à utérus multiples. Elle découche. Tensions au foyer. Finalement, Big Love, coproduite par Tom Hanks, nous présente une famille américaine typique, avec ses problèmes de couple(s) et de relationnel, comme dans toutes les familles. Il n'y a pas de jugement. Juste un regard sur un ménage particulier. On se laisse prendre aux heurs et malheurs des Henrickson.Le bonheur est dans le castComme souvent, les acteurs sont pour beaucoup dans la réussite du show. Bill Paxton, habitué au début de sa carrière à incarner les branleurs sans cervelle (Weird Science, Aliens) avant d'être abonné aux blockbusters (Titanic, Twister), apporte de la profondeur à son personnage, à la fois convaincu par le bien-fondé de son action et perturbé par l'évolution de la situation. Malgré son nom de star du X, Jeanne Tripplehorn a fait sur grand écran quelques apparitions remarquées (Basic Instinct, La Firme) ou pas (Waterworld). Chloë Sevigny, la papesse du film underground US (Kids de Larry Clark, The Brown Bunny où elle taille une pipe controversée), amène, elle, son étrangeté. Harry Dean Stanton (Christine, Alien, Paris Texas) est formidable en leader religieux. A noter aussi les présences de Ginnifer Goodwin (vue dans Walk The Line) et l'actrice qui monte, Amanda Seyfried (Alpha Dog, Mamma Mia!), que l'on vous a montré en pin-up à fleur.Un sujet original, un casting impeccable, un ton particulier... trois bonnes raisons de découvrir Big Love.Anderton