Comment réussir à séduire la Génération Y ? Les 20-40 ans sont certes sensibles au prix ou à la qualité d’un produit…mais pas seulement !
De plus en plus, le développement durable devient un critère déterminant au moment d’acheter :
- soit concernant le produit en tant que tel,
- soit concernant la perception qu’ils ont de la marque.
Et cette tendance va aller en s’accentuant…
Savez-vous par exemple que 73% des jeunes de la Génération Y sont prêts à dépenser plus pour acheter des produits responsables ? Qu’ils sont 94% à être inquiets pour la planète ? Qu’ils sont 62% à ne pas vouloir travailler dans des entreprises qui ne s’engagent pas dans le développement durable ? Ces chiffres n’émanent pas d’une association écologiste mais de Publicis, qui a organisé une série de conférences à l’occasion de la Semaine du Développement Durable du 30 mai au 5 juin 2019.
Pour la Génération Y, pas de blabla mais des actions concrètes
Cette évolution des mentalités oblige toutes les entreprises à agir. En effet, à son échelle, chacun peut faire quelque chose (et le faire savoir) :
- choisir des fournisseurs responsables
- compenser ses émissions de CO2 en soutenant des associations ou des entreprises qui plantent des arbres (comme EcoTree par exemple)
- utiliser de PLV en carton recyclé
- sélectionner avec soin ses partenaires commerciaux : on évite de nouer des partenariats avec des entreprises polluantes ou controversées
- valoriser les producteurs locaux, les circuits courts…
- réduire sa propre production de déchets
- privilégier en interne les achats responsables et lutter contre le gaspillage
- …
Une implication qui booste le chiffre d’affaires
Si Publicis, la BNP, Carrefour…et de nombreuses autres enseignes s’intéresse au développement durable, ce n’est pas par hasard ! Les grands groupes ont très bien compris que le comportement de la Génération Y a changé en profondeur.
En clair : anticiper pour mieux s’adapter permet de gagner des clients…et évite aussi d’en perdre.
A titre d’exemple, lorsque la Camif a décidé de se lancer dans la co-création durable et la consommation responsable, elle a gagné 400 000 clients.
Cela donne à réfléchir, n’est-ce-pas ?