Hard Kill / De Matt Eskandari. Avec Jesse Metcalfe et Bruce Willis.
Vous connaissez Vertical Entertainment ? Croyez moi, vous n’avez pas envie de savoir que c’est eux qui ont distribué Capone (avec Tom Hardy) et Gotti (avec John Travolta), deux navets sacrément gratinés. Mais je me demande ce qui conduit Bruce Willis à devenir acteur de films destinés à être distribués directement en SVOD. Il a forcément besoin de payer ses impôts mais je trouve dommage qu’il ne cherche pas un rôle dans une série pour Netflix ou même dans des films pour des plateformes de SVOD. Matt Eskandari retrouve donc Bruce Willis pour la 3ème fois devant sa caméra (après le correct Trauma Center et la boubouse Survivre sortie plus tôt cette année). On est face à un réalisateur qui ne cherche pas à faire grand chose de sa caméra si ce n’est suivre un schéma probablement dicté par les producteurs afin de coller avec le cahier des charges de toutes leurs productions. Mais quand on est producteur, le but n’est-il pas de faire des films qui ont envie de plaire plus que se reposer sur des anciennes stars de films d’action comme Bruce Willis ? Je n’ai pas la réponse et je ne pense pas que vous puissiez la trouver facilement vous non plus.
Le PDG milliardaire d'une entreprise de technologie de pointe embauche une équipe de mercenaires intrépides afin de protéger une nouvelle pièce technologique qui, si elle était exposée, pourrait détruire le monde. Bientôt, la fille du patron se fait kidnapper par un groupe de terroristes dangereux qui veulent absoulement mettre la main sur l'objet.
Quoi qu’il en soit, comme dans la plupart des films SVOD avec Bruce Willis, ce dernier n’est plus ou moins qu’un prête nom alors qu’il n’apparaît que dans un quart du film. C’est alors sur Jesse Metlcafe (Desperate Housewives) que tout se repose et la fille de Bruce Willis dans le film qui est aussi charismatique qu’une armoire IKEA. Afin de donner au spectateur ce qu’il vient chercher, Hard Kill reprend la mayonnaise pas très fraiche utilisée dans les derniers films qu’ils ont produits. On a quelques scènes d’action où rien n’est fait pour les rendre un minimum attrayante et une histoire qui tient sur un bout de PQ mais qui n’a rien à offrir à la fin. Car c’est là où Hard Kill est un vrai problème : la fin du film est ridicule (en plus du fait que c’est sacrément prévisible). Vous comprendrez un peu mieux pourquoi Hard Kill est complètement raté : il a été tourné en seulement dix jours et je me demande même comment ils ont fait pour passer autant de temps sur ce film tant il n’y a rien qui ne fonctionne réellement dedans. Je trouve ça dommage de gâcher de l’argent dans des trucs aussi ridicules. Vous vous direz sûrement que moi j’ai perdu mon temps.
Note : 1/10. En bref, Bruce Willis retrouve pour la troisième fois Matt Eskandari et forcément ça donne une énième série Z dont on a déjà envie d’oublier que l’on a osé la regarder.
Prochainement en France. Directement en SVOD.