Il a quitté la ville avant les premières fractales de l’aube, grimpé dans son auto et roulé à l’opposé de l’épicentre de la concentration humaine. Autour de lui décroissance des signes extérieurs de ses contemporains, amenuisement des commerces, du béton, des panneaux, des signaux, du goudron… Il a continué sur un chemin de terre dans la forêt puis il a été forcé de stopper, la faute à un sanglier qui a fracassé son radiateur. Tournant à pied autour de son véhicule, il peste de ne pas trouver de réseau pour prévenir les secours.