Enfin ! Revoici Jarvis Cocker, son groupe culte Pulp faisant dorénavant partie du Panthéon de la musique des trente dernières années. Le revoici, lui qui n’avait sorti que deux albums studios en 2006 et 2009, avant un retour en duo avec Chilly Gonzales pour le cinématique Room 29. N’oublions pas la bande originale de la série Likely Stories pour laquelle il avait écrit et composé quatre chansons composant un EP viscéral !
JARV IS… Beyond The Pale !
En sept chansons seulement, l’ambiance est posée, installée, secouée, balancée… Le fait que le groupe soit née sur scène sans forcément penser à vouloir concrétiser le projet sous forme d’un disque se ressent. Un certain Geoff Barrow (Portishead) aurait très vite pousser le groupe à se retrouver en studio pour y songer sérieusement. Le résultat est un mélange évident de prestance live et de réflexion mûrie, même si une certaine fougue l’emporte très souvent.
Les textes de Cocker continue de nous rappeler à quel point sa plume est l’une des plus singulières, et ne s’éloignent pas souvent de notre quotidien : que ce soit les questions quasi-existentielles « Must I evolve ? » et « Am I missing something ? », ou les fatidiques « Save the whale » et « Children of the echo ».
JARV IS… here, to last !
Car je ne peux, et ne pourrai presque jamais être objectif concernant Pulp ou Jarvis Cocker, je ne crois pas que je puisse m’autoriser à aller plus loin, si ce n’est en vous disant de vérifier mon top en fin d’année… La position de Beyond The Pale sera alors une excellent indicateur de sa qualité, à mes yeux en tout – d’autant que cette année à déjà livré un bon nombre de très, très beaux albums.
(in heepro.wordpress.com, le 26/08/2020)
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