Lovecraft Country // Saison 1. Episode 2. Whitey’s On The Moon.
Une fois de plus, Lovecraft Country sert sur un plateau d’argent tout ce que je pouvais attendre et même plus encore. Toutes ces images bibliques que la série met en scène, en plus de mélanger un univers hanté et horrifique à une vraie quête et une aventure dans une Amérique raciste. C’est à la fois un récit très actuel et quelque chose de très imagé. Plus on avance et plus la direction de la série se dirige vers les éléments fantastiques que l’on a pu entre-apercevoir à la fin de l’épisode précédent. Le fait que cet épisode délivre tous les éléments horrifiques attendus m’a forcément fasciné. Je ne m’attendais pas forcément à ce que cela évolue de cette façon mais je suis heureux de voir que Jordan Peele a su apprendre de ses erreurs sur ses précédentes séries pour offrir à HBO cet écrin.
Le fait que la série exploite plusieurs éléments horrifiques au détour de l’épisode permet aussi à celui-ci de montrer ce dont il est réellement capable. Si le premier épisode présentait réellement les protagonistes de Lovecraft Country, la série décide enfin de nous montrer un peu plus ce qu’elle veut nous conter tout au long de la saison. Faire peur aux personnages tout en créant un univers riche c’est tout ce que j’attendais et je ne peux que tomber amoureux de cette série. Les Braithwhite permettent d’apporter ce piment qui nous plonge la tête la première dans l’univers fantastique de Lovecraft. Bien entendu, dans toutes les séquences horrifiques, mêmes les plus belles illusions, il y a toujours quelqu’un qui tient les rênes.
Notre trio de héros a au moins l’intelligence de rester grouper. Car c’est la règle numéro un de tous les films d’horreur. Une fois que quelqu’un se sépare des autres, il y a de grandes chances pour qu’il disparaisse. Le père d’Atticus reste un élément narratif qui accroche plus le spectateur que je n’aurais pu l’imaginer. Cela fonctionne bien sur moi et j’ai déjà hâte de voir jusqu’où Lovecraft Country peut réellement aller sur le sujet. Visuellement et musicalement, la série continue de m’éblouir la aussi, permettant ainsi de créer une ambiance unique en son genre à laquelle je ne m’attendais pas forcément.
Note : 9/10. En bref, une fois de plus Lovecraft Country me fait tomber amoureux de son récit. Hâte de voir la suite.