Bright Eyes - Down in the weeds, where the world once was
Un nouvel album de Bright Eyes, les amis ! Depuis le temps qu'on en parle ici avec les extraits qu'on a partagé ci et là, il est enfin sorti vendredi dernier. L'excitation était à son comble. En même temps, le retour de Bright Eyes était un de nos souhaits pour 2020. Finalement l'un des rares à s'être réalisé en cette année si étrange.
M'enfin, on est bien content d'avoir attendu presque 10 ans avant d'avoir de nouveaux morceaux signés Bright Eyes à se mettre dans les oreilles, tellement Down in the weeds, where the world once was, est une petite pépite.
Voilà qui est dit.
Il faut dire que Bright Eyes n'a pas fait dans le minimum syndical. C'est pas moins de 14 nouveaux titres à déguster sans modération. Au delà du chiffre (et de la durée - 54 minutes), il y a aussi la qualité et la richesse de chacun d'entre eux. Aucun morceau ne ressemble au suivant et pourtant tout s'emboîte parfaitement. A l'image des extraits qu'on a partagé ici dernièrement (Persona Non Grata, Mariana Trench, ou Forced Convalescence). On a un plaisir non dissimulé à retrouver la patte de Bright Eyes dès l'ouverture qui comme d'habitude pour le groupe, prend la forme d'une intro parlée - cette fois-ci moitié anglais moitié espagnol. On fond dès qu'on entend la voix fragile de Conor Oberst qu'on aime tant et ses mots tout aussi borderlines. Et ces nouveaux arrangements et/ou instruments qui ajoutent un peu de folie à tout ça... Bref, c'est bon !
Difficile de choisir un morceau préféré tellement ils sont tous de qualité. Peut-être One and Done, avec sa fin en apothéose. A moins que ce ne soit Persona Non grata avec ses cornemuses, la douceur de Hot Car in the Sun, la tristesse de To Death's Heart (in three parts) ou le voyage musical offert par Calais to Dover ? Impossible de choisir. Et c'est sans parler des paroles inspirées d'Oberst, comme à son habitude.
Si leur dernier album en date, The People's Key avait quelques défauts (facilement gommables), Down in the weeds, where the world once was est un album vraiment abouti et réfléchi. Il faut dire que les 9 ans de hiatus ont dû aider même si Oberst et ses acolytes en ont profité pour faire d'autres projets solo ou non.
En bref, on ne pouvait espérer mieux pour un retour de Bright Eyes que ce Down in the weeds, where the world once was. Parfait de A à Z.