Bon, j'ai eu du mal, non pas à lire le roman, mais à le trouver dans le commerce le jour de sa sortie ou même le lendemain. Du coup, c'est mal, je sais, j'ai péché en me rabattant sur les enfers en commandant chez Satan ma dose mensuelle de romance historique.
Le souci avec ces bestioles, c'est qu'aussitôt acheté aussitôt dévoré !
J'avais adoré le premier tome avec Devil, l'un des bâtards de Covent Garden et j'avais vraiment hâte de rencontrer son demi-frère, Beast.
À vingt-neuf ans, lady Henrietta a renoncé au mariage. Désormais, il est temps de s'affranchir des convenances pour prendre en main son destin. Et pourquoi ne pas s'occuper de la compagnie maritime que son père n'est plus apte à diriger ? Oui, cette année, elle va enfin réaliser ses désirs. Elle en est persuadée. Mais elle n'avait pas prévu de devoir affronter, sur les docks de Covent Garden, Saviour Whittington, dit La Bête, roi des bas-fonds de Londres. Un homme dangereux, un homme sans honneur. Et si fascinant qu'elle a très envie d'être déshonorée...
Autant le dire, j'ai vraiment adoré replonger dans cet univers sombre et particulier. Lady Henrietta n'est pas une héroïne conventionnelle. Elle revendique sa liberté et celle d'être l'égale des hommes. De fait, la demoiselle du haut de ses vingt-neuf ans est toujours célibataire et vu sa carrure et son franc parlé, elle ne risque pas de ferrer le moindre poisson aristocratique. Mais la demoiselle s'en fiche, car elle veut obtenir la direction de la société de son père. Hattie est donc très en avance sur son temps !
Toutefois, pour y parvenir, elle est prête à tout, y compris se compromettre (oh ! la vilaine !) C'est dans ce contexte qu'elle va rencontrer une drôle de bête attachée dans un carrosse.
Bon avant d'aller plus loin, oui, l'héroïne ne correspond absolument pas à la jeune fille du XIXe siècle traditionnelle. On peut le dire, elle fait tache, mais ... la plume de Sarah McLean arrive à me faire oublier cet anachronisme . Une erreur d'ailleurs récurrente dans les romances historiques depuis quelques années déjà.
Ayant eu beaucoup d'empathie pour l'héroïne et la trame de l'histoire étant bien amenée, ça passe plutôt facilement. Oui, j'avoue... parfois, ça fait aussi du bien d'avoir des héroïnes pas trop nunuches et qui n'aspirent pas juste à faire un beau mariage.
Bref, et sinon, la romance entre Beast et Henrietta ? Bien, sympa, mais totalement calquée sur celle du premier tome. L'autrice remplit bien son cahier des charges et de ce côté c'est hélas sans surprise.
Le grand méchant 🐺de l'histoire reste l'autre demi-frère, Ewan, qui est bien décidé à faire de la vie de Devil et Beast un enfer.
Malgré l'aspect redondant de la romance (parce qu'identique à la première donc, mais vraiment...) ce qui fait le charme, outre l'ambiance, ce sont bel et bien les protagonistes eux-mêmes. Hattie et Beast vont bien ensemble et on prend plaisir à lire leurs interactions et aventures. Je les ai adoré 💖 !
Dans l'ensemble, j'ai aimé ma lecture même si au final, elle ne m'a pas apporté tant de nouveauté que cela.
Malgré tout, , le titre c'est L'amazone aux yeux verts , mais... l'héroïne, que Beast compare régulièrement à une amazone, a les yeux violets 🤔... Et puis, attention, le choc ! L'euro a voulu faire une tentative d'entrée sur le sol britannique, sur le moment, j'ai tiqué puis ça m'a fait rire.
Bref, je ne regrette pas ma lecture 🥰 et je serai au rendez-vous du troisième tome puisque celui-ci devrait (en toute logique) concerner leur sœur Grâce, et le fameux Ewan.