Parfois il faut savoir reculer pour mieux avancer. Ce printemps je m'étais décidé de me lancer dans une petite activité accessoire. Celle-ci devait me permettre de basculer dans ma nouvelle vie en laissant tomber enfin définitivement mon travail salarié. Néanmoins j'ai très vite déchanté, deux mois plus tard, étant confronté à la réalité d'une Rat Race omniprésente. La formation que je suivais alors, supposée me délier du cercle vicieux travail-consommation, ne faisait que m'y enfoncer un peu plus.
J'ai heureusement rapidement perçu ce problème et décidé de rebrousser chemin immédiatement. La première bonne nouvelle dans cette petite infortune c'est justement ce réflexe salvateur. La Rat Race, non seulement je la sens venir, mais en plus je sais désormais comment m'en protéger. Cela devient quasi instinctif. Que ce soit à mon job, dans le privé ou dans ce cas de figure bien précis, je prends systématiquement et rapidement les bonnes décisions. Il y a encore quelques années, j'aurais tergiversé et me serais laissé happé par le tourbillon du travail et des responsabilités. Désormais je fuis au quart de tour.
La deuxième bonne nouvelle c'est que j'ai de suite pris également des mesures par rapport à mon activité lucrative, en réduisant mon horaire à près de 20 heures par semaine.
Enfin, le dernier point positif, c'est que ce pseudo échec m'a amené à reconsidérer le moyen pour parvenir à l'activité accessoire recherchée. En effet, ce n'était pas le but de ma démarche qui me posait tant problème, mais plutôt la manière d'y arriver.
Aujourd'hui, je me relance donc sur le chemin de ce petit job tant convoité qui me permettra de définitivement enterrer mon activité lucrative. Affaire à suivre.
L’article Journal d’un futur rentier (73) est apparu en premier sur dividendes.ch.