Camping les fougères

Comment parler de cet été sans mentionner qu'il fut pour tout le monde si particulier ? Que cette période nous a poussé à revoir nos besoins tout comme nos priorités ? Nous ne savions pas si nous pourrions partir mais nous avions tous cette envie de grand air, d'espace, de liberté, de tout simplement nous retrouver. Et au fond qu'avons nous constaté ? Que la France a tant de pépites, de coins atypiques et jusque là insoupçonnés car cette année elle n'a point été boudée, non cette année elle fut un refuge pour tous les français ! L'occasion pour moi de revenir sur l'une d'entre elle : l'ile de Ré qui même si elle n'est plus aussi sauvage qu'il y a une vingtaine d'années me fait toujours autant d'effets ! Il y a tant à faire, tant à découvrir, elle est en perpétuel mouvement avec les établissements qui se réinventent et ceux qui se créent. Chacune des communes qui la compose a sa particularité, sa spécificité, son charme, son attrait.  Faire le tour de l'ile c'est, en un mot, voyager. Avec les petites ruelles, les fleurs qui jonchent les jolies maisons blanches, les plages de sable fin à n'en plus finir c'est si facile de déconnecter... Et dans tout cela vous allez me dire mais ou séjourner ? Et bien il y en a pour tous les goûts et justement ça offre de larges possibilités comme celui du camping les fougères et son authenticité ! Un endroit familial, calme, reposant qui est géré par Audrey depuis deux ans. Elle ne souhaite rien changer, au contraire elle se veut garante de cette tranquillité qu'ici on vient rechercher. Néanmoins elle veille au confort de ses résidents en faisant dès que cela est possible ou le nécessite, évoluer son parc locatif. Je trouve cela bien qu'elle s'inscrive dans cette continuité car c'est sur ces valeurs, ces idées que ce lieu, il me semble, fut créé. Il n'y a ni épicerie, ni bar, ni restaurant ni même d'animations. Il y a tout de même une piscine chauffée à trente degrés, une aire de jeux et des lavoirs. Une première pour moi qui suis habituée à tout avoir au même endroit mais rien de rédhibitoire  il suffit de faire  preuve d'organisation. Puis cela nous pousse à sortir, à découvrir, c'est l'occasion au fond ! Je n'y ai passé que deux nuits mais pas un bruit, pas un cri et c'est bercé par le chant des oiseaux que je me suis réveillée et endormie.