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Plusieurs promeneurs assurent avoir croisé des panthères et des pumas en pleine garrigue…
« Nous prenons l’affaire au sérieux. Pour preuve, une vaste battue a été organisée le 12 juillet, en vain. Une autre est prévue dans quelques jours », indique-t-on à la sous-préfecture de Narbonne au sujet de la présence de félins en liberté aperçus dans le massif de la Clape. En fait, les riverains munis de jumelles observent ce qu’ils assurent être des panthères depuis le mois de mars. « On peut les voir se déplacer dans la garrigue, deux ou trois fois par semaine, tôt le matin et le soir vers 20 heures. J’ai prêté mes jumelles à mes voisins, ils ont confirmé la présence de ces bêtes sauvages », raconte un riverain.
Les autorités locales ont été informées de ces présences guère rassurantes, mais des policiers municipaux narbonnais, envoyés sur les lieux en avril dernier, n’avaient rien vu et n’avaient pas relevé de traces au sol. Tout s’est accéléré samedi 12 juillet, quand un couple de promeneurs qui ont fait mine de ne pas montrer qu’ils étaient apeurés s’est retrouvé nez à nez avec deux gros félins, des panthères selon eux, qui les ont regardés et qui ont continué leur chemin, sans se montrer menaçantes.
Les promeneurs ont réussi à filmer les bêtes avec leur Caméscope, puis ont aussitôt gagné le lotissement du Mas de la Clape pour donner l’alerte. Des agents de l’Office national des forêts, des pompiers, des gendarmes et des policiers municipaux, rassemblés dans l’urgence, ont ratissé un vaste périmètre, sans résultat. Sur la vidéo amateur, on distingue nettement un gros félin à la robe beige, avec de petites oreilles noires et une tache sombre à la base de la queue. Trois autres bêtes repérées aux jumelles sont l’une blanche, les deux autres noires, mais beaucoup moins grosses que celle filmée par les promeneurs.
De l’avis des riverains de la Clape, les bêtes noires pourraient être des pumas ! « Un détail capital incite les spécialistes appelés à étudier le profil de ces quatre bêtes à pencher pour de gros chats sauvages car, s’il s’agissait de panthères et de pumas, ils seraient beaucoup plus dangereux à l’égard des témoins qu’ils croisent », analyse-t-on à la sous-préfecture de Narbonne. Voici un an, des agriculteurs et des randonneurs avaient croisé un groupe de félins dans les vallées des Pyrénées-Orientales, entre Perpignan et Narbonne, des bêtes sauvages jamais capturées depuis.
France Soir