Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais la lecture occupe quelque place dans ma vie. A tel point qu’à chaque départ en vacances je leste mes valises d’une vaste quantité de livres dont une bonne moitié ne sera même pas lue au terme desdites vacances.
Cet été, dans la pile il y a Delizia ! Une histoire culinaire de l'Italie de John Dickie.
La cuisine italienne est, de loin, la plus présente dans les assiettes que je peux confectionner comme dans mes étagères de livres de recettes.
Ma cuisine de cœur.
Elle est une des raisons expliquant mon affection pour l’Italie. (Affection qui s’étend jusqu’à l’Italie du football, je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé.)
Dans ce pays, quel que que soit l’endroit où j’ai pu m’arrêter pour manger, du lieu touristique à la bourgade d’étape improvisée, du restaurant chic et, à mes yeux de Parisien, pas si cher, à l’établissement sans mine ni allure, je me suis toujours régalé.
Là-bas la cuisine semble universellement de qualité, maîtrisée, d’une évidente simplicité, pleine de savoir-faire et de grand soin.
D’où ce choix de livre qui, pour ne pas être de recettes n’en met pas moins fréquemment l’eau à la bouche au détour d’évocations de plats tout au long de cette traversée historique : de la première mention de pâtes de blé dur en Sicile par Al-Idrissi aux conférences Terra Madre promouvant la contre-attaque (mais dans la langue de l’ennemi) slow-food ou l’art de prendre son temps même si celui-ci presse et que votre patience s’use.