Jack Lang a été vertement attaqué par le Parti socialiste car il est le seul socialiste à avoir voté la réforme des institutions la veille. Julien Dray s'est emporté :
"Il n'a plus sa place dans notre famille. La moindre des choses, le respect que Jack Lang doit à ce parti auquel il a contribué, c'est de dire je vis ma vie, vivez la vôtre de votre côté."
4 députés PS (Christophe Caresche, Manuel Valls, Gaétan Gorce et Jean-Marie Le Guen), bien qu'ayant voté contre la révision, dénoncent "l'antisarkozysme pavlovien" du parti. Le patron du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a estimé que Lang
"a franchi le Rubicon. Il n'y a pas d'exclusion formelle. On a pris acte que Jack Lang s'est mis lui-même en dehors du groupe socialiste. Nous le regrettons. Quand on a été ministre de François Mitterrand et même un grand ministre, on a des devoirs et peut-être plus que d'autres".
François Fillon reconnaît que cette réforme est d'inspiration socialiste :
"Dès 1981, François Mitterrand avait proposé cette réforme".
Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre dénonce :
"la chasse à l'homme lancée contre Jack Lang par une direction finissante au PS, qui n'a même pas le courage de tirer les conséquences de son échec sur toute la ligne, est inquiétante. François Hollande avait mis en avant la soi-disant avance de plus de 15 voix de la majorité, alors même que ce n'était pas numériquement possible, pour exiger des 17 députés qui pensaient la même chose que Jack Lang qu'ils votent contre leurs idées. Cela s'appelle du terrorisme intellectuel. Pour y avoir résisté, M. Lang serait conduit vers la sortie".
Jack Lang, l'icône de la gauche bobo et caviar, qui résiste au terrorisme intellectuel... On aura tout lu !