ICH KANN DICH NOCH SEHEN : ein Echo
ertastabar mit Fühl-
wörten, am Abschieds-
grat.
Dein Gesicht scheut leise,
wenn es auf einmal
lampenhaft hell wird
in mir, an der Stelle,
wo man am schmetzlisten Nie sagt.
JE PEUX ENCORE TE VOIR : un écho
que l’on peut toucher avec les mots
du sentir, à l’arête de
l’adieu.
Ton visage tremble légèrement
quand soudain tel une lampe
il devient clair en moi,
à l’endroit où l’on dit le plus douloureusement « jamais ».
(Traduction libre)
©Image Marc Guillaumat
©Texte Paul Celan