La une de ce matin,
alors que la grande nouvelle argentine n'était pas encore officielle
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Et pourtant, à l’heure où Juan Carlos perd le peu de prestige qu’il lui restait, depuis la désastreuse chasse à l’éléphant au Botswana en 2012, et que son rôle majeur dans l’histoire de l’Espagne aurait dû lui garantir pour de longs siècles, il n’est pas en Argentine un titre de presse qui ne s’attarde sur l’exil volontaire mais peu glorieux du restaurateur du trône des Bourbons et de la démocratie dans la « Mère Patrie » comme on dit toujours là-bas.
Pour aller plus loin : lire l’article de Página/12 (très antimonarchique) lire l’article de La Prensa (qui diffuse l’idée d’une Argentine au catholicisme rétrograde… C’est à peine si le quotidien tient compte du concile Vatican II) lire l’article de Clarín, tout fasciné par un prestige de papier glacé lire l’article de La Nación qui reproduit par ailleurs un article de El País, le quotidien espagnol (pourtant dans une ligne idéologique différente puisque El País, comme Le Monde en France, n’a pas encore tout oublié de ses racines de gauche).
Ajout du 9 août 2020 :
lire cet article de Luisa Corradini, correspondante de La Nación à Paris, sur cette fâcheuse affaire qui continue d'empoisonner la vie institutionnelle outre-Pyrénées.
(1) Date de la déclaration d’indépendance où les constituants ont déclaré le pays libre de tout lien avec Fernando VIII et ses successeurs.