Le symbole de la reprise pour le club de Racing (photo Service de presse du Racing)
En valeur sur le ballon, le sigle de la AFA, la fédération argentine.
Ce lundi, quelques équipes professionnelles de football ont pu reprendre l’entraînement à Buenos Aires et dans ses environs avec un luxe de précautions sanitaires : masques pour les entraîneurs et tout le personnel technique, médical et paramédical, portiques de désinfection, prise de température pour tout le monde, distances à respecter entre les personnes (pour le moment), le tout précédé par un double jeu de tests médicaux obligatoires pour tous (PCR et prise de sang), pour détecter le virus et les anticorps.
Leonardo Ponzio, l'une des vedettes du River Plate, portant le masque du club
Photo Diego Haliasz / service de presse du River
Ces tests préalables ont permis de révéler que 24 footballeurs étaient porteurs du coronavirus. Ceux-là restent en quarantaine.
Parmi les clubs de retour depuis hier, River Plate et Boca Juniors, qui trustent depuis des décennies les premières places du classement, San Lorenzo de Almagro sur son célèbre stade offert à tous les vents hivernaux, ainsi que des équipes moins connues dans le reste du monde comme Banfield, Racing ou Vélez. En tout, quatorze clubs, parmi les plus riches, ont pu respecter toutes les exigences de ce retour à l’activité collective.
Miguel Angel Russo, l'entraîneur de Boca Juniors
A 64 ans, il est une "personne à risque", il dirige donc l'entraînement avec un porte-voix
Photo Javier García Martín / Service de presse de Boca
Cela faisait 150 jours que ces sportifs n’avaient pas foulé la pelouse de leur stade alors que les compétitions internationales doivent reprendre à la mi-septembre. Ils ont donc un mois pour se remettre en forme professionnelle.
La reprise aux aurores hivernales sur le stade d'entraînement de San Lorenzo
Photo du service de presse du Club San Lorenzo de Almagro
L’information est sur tous les quotidiens, avec un luxueux album de photos sur le site Internet de Clarín. Pas un mot aujourd’hui sur les équipes féminines qui sont soumises aux mêmes conditions sanitaires, alors que certaines footballeuses ont retrouvé le terrain.
Pour aller plus loin : lire l’article de Página/12 lire l’article de La Prensa regarder le reportage photo de Clarín lire l’article de La Nación