Le complotisme a-t-il le vent en poupe ? Si c'était le cas, ce ne serait pas une fumée sans feu. Car, dans l'histoire du coronavirus, le "scientifique" n'a pas cessé d'affirmer, tout en se contredisant. Aujourd'hui, on a l'impression de ne rien savoir. Et, pire : on se méfie de ce que l'on entend.
Pourquoi ? Nos scientifiques n'en sont plus ? Ce sont des "diplômés" qui font carrière dans une administration ? Des spécialistes de volcans éteints, aurait dit Haroun Tazieff ?...
Facteur aggravant : la science serait-elle devenue une arme dans un combat qui ne la concerne pas ?
Les "intellectuels", post modernistes donc anti-sciences, ont découvert que les forces des ténèbres qu'ils affrontent sont aussi anti-sciences, ils agitent donc la science comme une croix et des gousses d'ail en face d'un vampire ?
Mais l'erreur est humaine. Le scientifique peut encore apprendre son métier. Il est bien placé pour cela. A condition qu'il commence par se dire qu'il ne sait rien.