A Western Circular est le tout premier album de Will Archer sous le nom de Wilma Archer, initiant ainsi un tout nouveau projet inspiré autant par le roman de John Fante que par une période critique de sa propre vie alors qu’il a vécu une semaine envahie par des expériences de vie et de mort – ou la trop fameuse dualité humaine si parfaitement symbolisée par le yin et le yang. Et ses références musicales, tels Frank Zappa ou Robert Wyatt, semblent amplement assumées, devenant d’indéniables hommages.
Alors qu’il s’était également fait connaître pour ses collaborations (écriture, composition ou production) avec Jessie Ware, Sudan Archives, Nilüfer Yanya et Celeste, nous le retrouvons ici lui-même accompagné de quelques artistes renommés : que ce soit MF Doom, Samuel T. Herring (la voix si singulière de Future Islands), Laura Groves ou, justement, Sudan Archives.
S’il n’a même pas trente ans (il est né en 1991 !), quelque chose dans son univers donne comme une impression d’écouter la musique d’un artiste qui aura plusieurs décennies de carrière déjà !
Bref, vous auriez envie d’une ou plusieurs étiquettes, mais Wilma Archer fait de la musique d’une pureté et une humilité tellement évidentes que le seul talon d’Achille à mes yeux concernant A Western Circular serait son visuel qui, espérons que non, ne vous empêchera pas de tomber à corps et âme dans un univers aussi personnel que familier, car tellement chaleureux et bienveillant.
(in heepro.wordpress.com, le 07/08/2020)
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