Contrairement à ce que Carole, la femme de Carlos Ghosn avait raconté à un journal brésilien après la catastrophe libanaise, la maison du couple à Beyrouth n'a pas été vraiment endommagée par l'explosion qui a secoué le centre-ville le 4 août.
Ce dont Ghosn doit s'inquiéter, c'est que les jours de ses protecteurs politiques pourraient bien être compté et avec ça, sa tranquillité au pays des cèdres et sa protection, pourrait prendre fin en le renvoyant au Japon.
On pourrait aussi penser que les Japonais pourraient en profiter pour faire pression sur leur fugitif, mais ils sont bons joueurs et, comme toujours, ont été très généreux en fournissant des secours d'urgence, dont 1800 couvertures, 400 tentes et 400 réservoirs d'eau pour aider les Libanais, ainsi qu'un message de condoléances du Premier ministre Shinzo Abe, déclarant que son pays tout entier était désolé pour les énormes dégâts causés par l'explosion et qu'il espérait que le quartier endommagé pourra être reconstruite le plus rapidement possible.
Bien sûr, le gouvernement japonais a demandé à Interpol de l'aider à rapatrier Carlos Ghosn, mais le Liban a indiqué qu'il était peu probable qu'ils allaient s'exécuter, vu qu'il n'existe aucun traité d'extradition entre le Japon et ce pays.
Ni le Brésil ni la France qui ont conclu des traités d'extradition avec le Japon ne renverraient non plus Ghosn au Japon, car il a également citoyen de ces deux nationalités et ces deux pays n'extradent pas leurs ressortissants.
Donc pour le moment, Ghosn peut dire " ouf ! "