Andrew ne peut croire à la culpabilité de Jacob et va tout mettre en ouvre pour prouver son innocence. Mais à mesure que les indices à charge s’accumulent et que le procès approche, certaines révélations surgies du passé sèment le doute et menacent de détruire son mariage, sa réputation et sa foi en la justice. Le dos au mur, Andrew devra faire face au pire dilemme de sa vie : choisir entre la loyauté et la vérité pour défendre cet adolescent qu’il connaît si mal.
Dans ce thriller psychologique au suspense à couper le souffle, William Landay dresse le portrait d’une famille en crise confrontée aux démons de la culpabilité, de la trahison et de l’abîme qui peut s’ouvrir sous nos pieds en un instant.
Avis : La vie d’Andrew Barber, de sa femme et de Jacob, son fils, va changer à tout jamais lorsque Jacob est accusé du meurtre d’un de ses camarades de classe. Persuadé de son innocence, ce père va se battre bec et ongles pour son fils.
C’est une histoire assez dense, mais hyper prenante. On est tout de suite plongée dans l’histoire. Un meurtre dans une petite ville tranquille, ça remue les foules. Alors qu’au début Andrew mène tranquillement son enquête en tant que procureur, il se voit désisté de l’affaire quand son fils est accusé. C’est un personnage que j’ai trouvé hyper touchant, même s’il n’est pas toujours honnête et qu’il ferme les yeux sur des choses, car sûr de l’innocence de son enfant. J’ai eu beaucoup plus de mal avec Jacob. Ce gamin est louche et bizarre, il ne me paraissait pas sympa, ni innocent. Mais Andrew est tellement certain qu’il n’a rien fait, que je me suis mise tout de suite de son côté. J’ai pas trop aimé la mère de Jacob, même si au final, c’est elle la moins aveugle dans cette histoire.
L’écriture est entraînante, le suspens est bien présent, mais on n’a pas non plus de grosses révélations (en tout cas rien que je n’avais pas deviné). Il est très difficile de lâcher ce roman tant on veut savoir ce qu’il s’est passé, ce qui est arrivé à cette famille et qui est coupable si ce n’est pas Jacob.
J’ai un peu tiqué quand l’accusation fait valoir « le gêne du meurtrier », soit disant que comme Andrew vient d’une famille violente, son fils peut être violent aussi, car ça s’inscrirait dans son ADN. Et d’après moi c’est des grosses conneries. C’est bien sûr dénoncé.
J’ai donc été vraiment emporté par ce livre, mais je dois l’avouer la fin m’a un peu déçu. Au final, c’est à nous de nous faire notre avis sur tout ce qu’il se passe. Et j’en demandais un peu plus. Mais ça reste quand même une bonne lecture, que j’ai aimé faire.
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