Magazine Journal intime
On a perdu sa trace un vendredi. Quelques jours plus tard, lorsque les secours ont cessé les recherches, sa mère a déclaré que ça lui ressemblait bien ça, de disparaitre juste avant le week-end. Même si un aventurier, ça n’est jamais vraiment en week-end. De retour en France, ils ont organisé des funérailles sans corps, ni tête. Sans mort. Quelqu’un a dit que ça serait bien de jouer le Supplique de Brassens. On conservera donc un faux souvenir de lui posé sur un pédaloau sommet d’une dune de sable en Mauritanie.