La revue numérique Faire monde(s) lance son premier appel à contributions

Publié le 04 juillet 2020 par Aicasc @aica_sc

Vous êtes invités à soumettre des articles pour  la  publication numérique annuelle, Faire monde(s) qui sera publiée fin 2020.

Notre objectif est de fournir une réflexion esthétique et critique plus large pour mieux appréhender le contexte caribéen,  ses spécificités ou ses similitudes avec la création mondiale et  réfléchir aux pratiques artistiques de tous les continents.

Pour ce premier numéro, nous vous proposons de réfléchir à la notion élargie de paysage .

En s’appuyant sur certaines citations qui nous semblent pertinentes, on pourra considérer:

Le paysage comme emportement.

Mon paysage est encore d’emportement. La symétrie du planté me gêne… Mon temps est encore de jaillissements et de trouées d’arbres (Édouard Glissant, Soleil de la conscience)

Le pan de végétation, la montée inextricable des racines et des palmes, revient infiniment dans nos songes. Nos profonds se révèlent en branches et lianes et fougères surgies d’un seul élan. (Édouard Glissant, l’Intention poétique).

Le paysage comme témoin de l’histoire

Le paysage dans l’œuvre cesse d’être décor ou confident pour s’inscrire comme constituant de l’être. Décrire le paysage ne suffira pas. L’individu, la communauté, le pays sont indissociables dans l’épisode constitutif de leur histoire. Le paysage est un personnage de cette histoire. Il faut le comprendre dans ses profondeurs. (Édouard Glissant,Le discours antillais) )

Le paysage est un personnage – clé de l’histoire des Antilles. Il est témoin de l’histoire. Notre paysage est son propre monument. (Édouard Glissant, Le discours antillais)

« Juste » un paysage, ça n’existe pas. Le paysage physique est rendu politique à travers les événements qui s’y déroulent, et pour moi, il est impossible de penser le paysage américain sans être renvoyée à l’histoire de sa colonisation et à la violence de ce récit…  Le mouvement antiesclavagiste, la guerre de Sécession, le mouvement vers l’émancipation des esclaves… (Julie Mehretu, Julie Mehretu: Politicized Landscapes | Art21 « Extended Play »)

L’activisme écologique des artistes, une autre relation au paysage

L’urgence de la question écologique tend à faire oublier le non-dit de l’anthropocène: l’exploitation de la Terre est indissociable de l’exploitation coloniale. L’esclavagisme, le vol des matières précieuses, les cultures intensives non traditionnelles etc… ont laissé des cicatrices telluriques. Les modifications successives des paysages portent donc des stigmates qu’il faut prendre en compte pour comprendre les soubassements d’une esthétique de la Nature. Quel paysage pour une écologie postcoloniale ?

 Mais aussi 

Le paysage comme métaphore lyrique d’un état mental 

Le paysage comme sujet ou décor

Le paysage comme support ou matériau

Paysages de silence, Paysages d’incertitudes

Le paysage détruit ou torturé, un autre paysage

Les environnements paysagers immersifs

Le paysage,  problématique majeure de la photographie contemporaine

Au-delà du paysage

Comment participer ? 

1 -Les articles sur les arts visuels proposés à la revue  -essais, conversations, profils d’artistes-   doivent être inédits et se présenter sous une forme aboutie. Les textes s’appuient sur la pratique d’un ou plusieurs artistes. Chaque texte est soumis aux membres du comité de sélection.

Dominique Brebion, Curator indépendant, critique d’art (Aica Caraïbe du Sud )

Florent Delval, Critique d’art, galeriste

Dorothée Dupuis, Commissaire d’exposition indépendante et critique d’art
Directrice du magazine Terremoto.mx

Monique Mirabel, Agrégée d’arts plastiques

Allison Thompson, Historienne d’art, professeur, critique d’art (Aica Caraïbe du Sud)

Pascaline Vallée,  Journaliste et critique d’art indépendante

Yolanda Wood, Professeur, chercheur et critique d’art

Nous recherchons deux types de contributions:

7 essais critiques de 4500 à 7000 signes payés forfaitairement 300€ chacun

4 articles courts de 3000 à 4000 signes payés forfaitairement 200€ chacun

Merci d’avance de penser à l’illustration de ces textes, entre 5 et 8 images libres de droits.

Les textes peuvent être envoyés en français, anglais ou espagnol, au choix, et seront publiés dans cette langue (pas de traduction).

2 -La sélection se fait en deux temps:

  • l’envoi initial comprend une courte biographie de 150 mots, une liste des  articles publiés dans les deux dernières années, un résumé de 250 mots du texte proposé, le 15 août 2020  au plus tard

  • Après décision du jury de sélection communiquée le 15 septembre 2020, l’article définitif est adressé le 15 novembre 2020 au plus tard 

3Les propositions d’articles sont reçues en lettres Times New Roman, point 12, 1.5 d’interligne.

La première feuille doit comporter le nom et prénom de l’auteur, son adresse e-mail, le titre de l’article.

 Sur la feuille suivante sont mentionnés :

  • cinq mots clés

  • un résumé de deux-cents mots  en deux langues,  français et anglais ou français et espagnol 

  • une courte biographie de l’auteur de 150 mots

Ces envois sont adressés à dbrebion-artvisuels@orange.fr 

4 – Les articles  sont remis sous la forme d’un document Word, en police Times New Roman, corps 12, avec la mise en forme la plus simple possible (pas de styles, de puces ou de retraits, mais des alinéas au début de chaque paragraphe).

Les titres trop longs ou trop allusifs sont à éviter

Les citations longues sont séparées du corps du texte par un saut de ligne avant et après, et ne sont pas précédées par un alinéa. Les citations sont en italiques sans guillemets.

Les titres d’œuvres, les titres d’ouvrages, sont en italique. Pour les titres d’œuvres, mettre la majuscule au premier mot du titre.

Les siècles sont indiqués en petites capitales, suivies d’un e en exposant et d’un espace insécable.
Ex. : xxsiècle

Les majuscules sont accentuées.

5- Les notes et les mentions bibliographiques

Les références sont ainsi formulées:

Prénom Nom, Titre de l’ouvrage, lieu d’édition, maison d’édition, collection [si signifiant], année de publication.

6-  Les illustrations
• Les images
Les articles sont accompagnés de 5 ou 8  illustrations libres de droit. Ces dernières sont fournies par l’auteur, en noir et blanc ou en couleurs, sous une forme numérique et envoyées par we transfer. Elles sont numérotées et fournies avec une liste de légendes.
Afin d’obtenir une bonne qualité d’impression, les photographies, enregistrées en mode niveau de gris ou couleur, doivent avoir une résolution minimale de 300 dpi en format Jpeg.

Elles doivent être obligatoirement accompagnées de l’autorisation de publication de l’auteur et du nom du photographe.

  • Les légendes

La liste des légendes, sur un fichier à part, doit porter le nom de l’auteur et le titre de l’article. Chaque légende comprend : le numéro d’ordre de l’illustration, le nom de l’artiste ou du site, le titre de l’œuvre la date d’exécution de l’œuvre, la technique, les dimensions, le lieu de conservation actuel et le copyright.

7-La validation pour publication n’est définitive qu’après l’insertion des corrections et des compléments demandés par le comité de rédaction.

8 –  Épreuves et publications
Avant publication, l’auteur reçoit par courrier électronique un jeu d’épreuves à vérifier. Il doit les retourner corrigées sous huitaine à la rédaction. Seules les corrections typographiques sont admises sur les épreuves.