Le vin rouge se déguste à l’apéritif autour des gourmandises comme à table avec des plats légers. En associant avec des viandes grillées, cuisine asiatique, le goût de ce vin apportera sa fraîcheur et ses belles notes fruitées.
Comment s’effectue la dégustation du vin ?
La dégustation du vin rouge s’effectue en trois étapes, ce vin se contemple, se renifle et se goûte. Tout d’abord, le plaisir à admirer le vin rouge dans le verre est la première étape pour le dégustateur. Il note l’éclat des couleurs, ses réactions à la lumière. Les passionnés ont l’habitude de juger la couleur de vin en se plaçant devant un fond blanc. Cette teinte donne l’âge du vin si sa robe est sombre ou pâle. Ensuite, le dégustateur plonge généreusement son nez dans un verre de vin pour sentir son odeur. C’est ainsi que son odorat capable d’associer des arômes à la senteur du vin. Alors pour bien déguster le vin, le reniflement est la seconde étape. Et enfin, le goût est si important. Toujours à petites gorgées attentives, chacun relève, aux réactions de la langue, de la gorge. En prenant une petite gorgée de vin rouge, le dégustateur pince sa lèvre et aspire un peu d’air à l’aide de la langue et transporte le vin dans différentes parties de la bouche. Pendant quelques secondes, le vin circule dans la bouche en laissant au cerveau le temps d’analyser les différentes sensations reçues. En effet, différents territoires de la langue sont spécialisés pour reconnaître certaines sensations : le côté sucré est reconnu par la pointe de la langue, l’acidité par les bords latéraux, l’amertume par l’arrière de la langue.
Quelles sont les saveurs obtenues lors de la dégustation du vin rouge ?
Quatre saveurs élémentaires sont détectées lorsqu’on déguste le vin rouge. Premièrement, le sucré se perçoit immédiatement sur le bout de la langue. La sensation atteint son maximum après deux secondes et disparaît après dix secondes. La sensation sucrée est amplifiée par l’alcool. Par conséquent, un vin rouge au titre alcoolique plus élevé nous paraîtra plus sucré. Le sucré donne à la fois des éléments de souplesse, de gras et moelleux. C’est la saveur la plus primitive (appréciée dès les premiers jours de la vie d’un nourrisson). La perception des sucres diminue dans le temps. Deuxièmement, la saveur acide se perçoit rapidement sur les côtés et au-dessous de la langue et persiste comme salé. Il résulte différents acides du vin (malique, tartrique, citrique). Cette perception est différente selon la production salivaire variable d’un individu à l’autre et s’exprime aussi en pH (potentiel hydrogène). L’acidité donne de la fraîcheur en bouche. Troisièmement, la saveur salée se perçoit sur les bords en avant de la langue et qui persiste davantage que le sucré. Elle est communiquée par les sels minéraux. Saveur souvent masquée par les autres saveurs. De plus, elle donne de la fraîcheur et relève la sapidité. Quatrièmement, l’amer se perçoit sur la partie postérieure de la langue qui est lente à se développer. Il augmente et demeure longtemps. En d’autres termes, l’amertume s’associe souvent à une sensation d’astringence (assèchement) liée aux tanins.
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