Informations trop veilles : Facebook part à la lutte contre la désinformation

Publié le 26 juin 2020 par Kévin Mister Bazar @misterbazr

Facebook vient d'annoncer que le réseau social allait avertir les utilisateurs lorsque ceux-ci partagent des informations dépassées. Il faut dire que le site dispose d'une tonne d'informations et de partages qui par moment sont datés de plusieurs mois voir années. Facebook souhaite donc modérer le contenu trop ancien mais comment juger qu'un contenu est trop ancien ? La date ou la pertinence du contenu ? On se retrouve dans l'exercice difficile et délicat de la modération des contenus.

Lutter contre la désinformation

Facebook souhaite freiner et même lutter contre la désinformation bien trop présente sur le réseau social pour cela, il va mettre en place un nouvel outil. C'est dans un article daté du 25 juin 2020, Le réseau social a annoncé qu'une alerte (pop-up ?) apparaîtra lorsqu'un internaute partagera un article daté de plus de 3 mois.

"Pour s'assurer que les gens disposent du contexte nécessaire pour prendre des décisions éclairées sur ce qu'ils souhaitent partager sur Facebook, l'écran de notification apparaîtra lorsque les gens cliqueront sur le bouton de partage sur des articles datant de plus de 90 jours" Déclaration de Facebook

Alors oui le partage ne sera pas bloqué, on est dans de la prévention grâce à une notification qui permettra de remettre en situation le post :

"Les éditeurs de presse en particulier ont exprimé leurs inquiétudes quant au fait que des articles plus anciens soient partagés sur les réseaux sociaux comme de nouvelles publications, ce qui peut donner une fausse idée de l'état du monde"

Les réseaux sociaux doivent se responsabiliser face à la menace de la désinformation. Twitter a commencé à agir en marquant les contenus faux avec une notification et conseille la lecture de l'article avant de le partager. Le but est vraiment de lutter contre les informations mensongères et non priver les utilisateurs de leur liberté sur la plateforme. Sachant que la loi rappelle que la liberté des uns s'arrête où commence celles des autres, en tant qu'utilisateurs, il ne faut jamais l'oublier.