Un webinaire qui verra la participation d'un panel de spécialistes de la finance, en l'occurrence, MM. Yazid Benmouhoub, directeur général de la Bourse d'Alger, Abdelhakim Hadjou, DG de Trust Assurances, Nasser Haider, Pdg d'Al Salam Bank, Boubekeur Adjir, directeur associé à l'IFAAS (Société de conseils, d'études et de formations dédiés exclusivement à la finance islamique), le Dr Younès Soualhi, chercheur à l'ISRA (International Shari'ah Research Academy for Islamic Finance-Malaisie).
Le panel sera animé par M. Moussa Mehireche de TALA Assurance. L'évènement, qui aborde une thématique d'actualité qui concerne notre pays, va mettre en avant les avantages et conditionnalités de la finance islamique du point de vue de la chariâ, mais aussi au plan économique, qui intéresse les banques et institutions financières ainsi que les opérateurs et le simple citoyen. En fait, l'intérêt des pouvoirs publics dans le développement de ce type d'activités financières s'explique par les perspectives qu'elles offrent en matière de contribution et de manière inclusive, à l'effort de mobilisation de l'épargne nationale, de financement de l'économie et de bancarisation de la société. La finance islamique, qui a fait son introduction dans le système financier national, notamment au sein des banques, intéresse également la Bourse d'Alger qui est disposée à accueillir les produits financiers islamiques tels que les "sokouk", avait affirmé son premier responsable, tout en précisant que cette option n'est pas envisageable dans l'immédiat.
"Nous sommes de ceux qui croient qu'il est nécessaire de multiplier les offres de produits financiers pour garantir une meilleure inclusion financière". Aussi, "parler de la finance islamique ne se limite pas au secteur bancaire uniquement, mais concerne également le marché financier qui doit pouvoir élargir sa palette d'offres de produits financiers, dite chariâ, en direction des entreprises et des investisseurs, laquelle offre est limitée, actuellement, aux titres de capital (actions) et titres de créances (obligations). Dans la mesure où les autorités ont clairement adopté la finance islamique dans leur programme, nous estimons que les conditions sont désormais réunies pour un lancement dans un futur proche des "sokouk" à la Bourse d'Alger", avait déclaré M. Yazid Benmouhoub dans un entretien accordé à notre quotidien.