Silas vit dans une société qui est venue à bout de la souffrance. Chaque jour, la Cellule d’Éradication de la Douleur Émotionnelle efface les souvenirs douloureux, ne laissant de l’opération qu’une trace : un point bleu au poignet. Le jour où sa petite amie Astrid se fait renverser par une voiture, Silas est aussitôt emmené par des agents en combinaison jaune. Le lendemain, le garçon se sent bien. Tout n’est-il pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Avis : J’étais hyper intriguée par le titre, la couverture et le résumé. Ça faisait pas mal de temps que je voulais le lire et voilà c’est chose faite. Silas vit dans un monde où souffrir est interdit, on efface les souvenirs douloureux pour que les gens ne vivent que dans le bonheur. Jusqu’au jour où la petite amie de Silas meurt et qu’il se retrouve obligé d’effacer sa douleur, ce qui va le changer lui. Du moins au début.
Ce monde est terrifiant, on oblitère les gens, on les empêche d’éprouver la souffrance, ou un quelconque sentiment négatif. C’est une course poursuite aux amis et si on a le malheur de se débrancher du Réseau, alors on se retrouve souvent poursuivit pour se faire éradiquer d’une quelconque douleur. Les gens croient vivre en démocratie, mais tout est fait pour qu’ils n’aient pas besoin de penser, ni réfléchir. Aucun problème ne sont réglé. Après tout quelle importance de s’occuper de la crise économique ou des personnes pauvres, il suffit juste d’oblitérer la douleur et de les laisser dans la rue, puisque de toute façon ils ne souffrent plus.
C’est horrifiant.
L’histoire se centre sur Silas et Astrid sa petite amie, sur leur histoire d’amour, sur ce qu’ils ont ressenti avant et après qu’Astrid ne soit fauché par un camion. Les sentiments entre eux sont très forts, mais l’histoire d’amour ne m’a rien fait. Par contre j’ai compris la raison de sa présence, et le lien entre Silas et Astrid reste très beau. Certain personnages essayent de changer la société mais très peu sont entendu, jusqu’à ce que tout bascule.
J’ai aimé la fin même si je la trouve un petit peu trop rapide et facile, mais ça reste une histoire très sympa, sur une société inquiétante qui empêche les gens de penser par eux-même et d’apprendre du négatif comme du positif.
En bref, c’était une bonne lecture intéressante avec des personnages attachants et de belles relations et des questionnements importants.
Challenge loup garou littéraire :
J’utilise la carte l’Ancien, ce qui double mon nombre de points.
La Voyante : +40 points
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