…. Et maintenant, ça :
Si, Jean-Luc : moi. Et ça fait une sacrée différence entre nous…. je veux bien regarder le contexte mais…
… force m’est de constater que la divergence politique est réelle entre nous, et profonde. Je ne nie pas quant à moi, malgré toutes ces années de grande pauvreté, la réalité du racisme systémique qui existe dans ce pays, qui privilégie une majorité dominante de blancs qui n’ont pas à se battre quant à eux pour obtenir des droits dont nous jouissons sans même nous en rendre compte, en montrant simplement patte blanche. D’autres que moi ont très bien théorisé tout ça, pour l’avoir travaillé… Le débat ne date pas d‘hier, et en fieffé filou politicard, je doute que tu n’en ai jamais eu vent. Mais je vois que tu choisis opportunément cette alternative si binaire (elle est à la mode, cette idée dans le vent – une ambition de feuille morte ! » dirait l’autre) qui consiste à prioriser la lutte des classes plutôt que ce que vous nommez frauduleusement « lutte des races » dans le camp républicain pour déprécier la noble lutte antiraciste que nous avons en conscience choisie. Un autre que toi a récemment propagé cette bêtise, sur le même registre à priori républicain… On en rirait si ce n’était si tragique, quand on voit d’où cela vient, et sur quel honteux support il s’exprime ainsi, ce qui discrédite d’emblée sa parole, comme l’ensemble de son œuvre :
Tout ça pour satisfaire cyniquement des calculs électoraux, dont tes dernières déclarations nous ont déjà donné un avant goût de l’orientation si actuelle, Méluche…. Mais rassure toi, elle a le vent en poupe. Et ce n’est pas pour nous rassurer. Nous sommes en effet trop peu nombreux à refuser catégoriquement et frontalement de suivre l’agenda thématique et médiatique du Rassemblement National…
Et encore moins nombreux à résister à la pression et aux sommations afin de choisir entre deux combats, tous deux aussi éminemment nécessaires et, in fine, indissociables dans notre esprit antifasciste. Car oui,
antiraciste ET anticapitaliste, je suis.
Et je ne céderai pas à tes oukases qui ne me concernent plus, et tapent tant à côté de la plaque, chaque jour un peu plus.
Boomer, tu es. Et je ne parle pas là de l’âge.