Soul land est un manhua, un bande-dessinée chinoise de TANG Jia San Shao avec MU Feng Chun aux dessins. Cette oeuvre, vendue à plus de 32 millions d’exemplaires est à l’origine un roman publié sur le web et comptant pas moins de 48 volumes ainsi qu’une suite. Il a été adapté en anime et cette année devrait arriver le drama avec devinez qui dans le rôle principal ? Et oui, Xiao Zhan qu’on a pu voir dans The Untamed. Direct sur ma wishlist des drama à voir…
Encore peu connu en France, mis à part quelques aficionados, c’est une toute nouvelle maison d’édition qui se lance d’aventure. Ne nous le cachons pas le manhua n’a pas la même popularité en France que le manga (japonais). Nasca Editions se lance donc dans un pari risqué, sachant que l’oeuvre est en couleur et qu’elle compte plus d’une cinquantaine de volumes. Cependant aucunes difficultés ne semblent ébranler leur enthousiasme !
Tang San est un grand combattant de la secte des Tang qui, après avoir dérobé le parchemin sacrée de sa secte, décide de faire face à une mort certaine en punition. Mais le voila qu’il se réincarne dans un autre monde, où toute personne peut apprendre à maîtriser les esprits en contrôlant et développant sa puissance spirituelle. Cependant, il hérite d’un esprit qui est qualifié des plus inutiles… Mais cela ne va pas arrêter notre héros qui va chercher à progresser afin de devenir un maître des esprits.
Il va même intégrer une école et y rencontrera son futur maître. Il va pouvoir ainsi développer ses pouvoirs.
Comme je le disais plus haut, Soul land est tout en couleur et se lit dans le sens occidental (de gauche à droite). Pour ce premier tome même les pré-ado pourront le lire, on suit l’évolution d’un jeune garçon réincarnation d’un grand combattant. Pour autant le récit est pour toute la famille, les parents pourront lire cette aventure avec leurs ado et pré-ado. Pas de sang, les combats sont bien présent, mais ce n’est pas gore du tout. C’est vraiment écrit à destination d’un public très large. C’est le cas de beaucoup d’œuvres chinoises qui doivent passer les mailles de la censure. Ainsi on a ouvrage visible par à tout âge.
On nous promet l’arrivée de beaucoup de personnages secondaires tout aussi intéressant que notre héros, des intrigues politiques et des complots en veux-tu en voilà. De la pure fantasy chinoise pure jus, avec des pouvoirs, des esprits et des combats épiques. On y retrouve ce qui fait la saveur de leurs longues sagas. Le langage est somme toute assez universel. Peut-être serez-vous décontenancer car c’est au final un mixe entre le format de la BD occidental (couleur, cadrage) et le manga. On va pas se mentir, ce premier tome graphiquement est un peu faible. Le design des personnages et la mise en couleur tâtonnent beaucoup. On sent que ça débute, mais au vu de ce que j’ai vu sur le net en cherchant des informations sur Soul land il semble que cela va vite s’améliorer.
Si le premier tome m’a pas fait un effet « whouaaa » j’attends de lire la suite, car je commence à connaître les manhua c’est un peu du diesel et ça va finir par devenir vraiment intéressant sur la longueur. Notez que les chinois aiment les sagas fleuves. Donc plus c’est long, plus c’est bon. La patience est donc de mise. Peut-être pourrons-nous profiter du drama quand celui sera diffusé en Chine.
Ce premier tome à 8,95€ se targe d’avoir le même prix que ses confrères japonais en noir et blanc. Le second sortira en juillet. Souhaitons bonne chance à Nasca Editions pour cette indéniable prise de risque.
Soul land est une oeuvre à surveiller de près, son scénario a déjà fait ses preuves avec de nombreux adaptations. C’est l’occasion de découvrir une autre manière de raconter des histoires épiques de courage et de détermination. Le chemin semé d’embûche de Tang San sera sans aucun doute la prochaine grande aventure de fantasy à découvrir en France !