Le concept d’autoconsommation (souvent associé à l’autoproduction) est la consommation de ressources (matières premières, aliments, énergie (notamment solaire) ou de services produits par une entité pour elle-même. L’entité peut être un individu, une famille ou un petit groupe de personnes. Dans de nombreuses sociétés dites primitives et vivantes, c’est la règle. Il peut également s’agir de la forme la plus locale (microéconomique) d’économie circulaire, mais elle peut également prendre d’autres formes.
Lorsque l’autoconsommation représente la majeure partie ou la totalité de la production et de la consommation, nous disons autosuffisance. Cela peut également être appliqué à grande échelle (par exemple dans un pays vivant en autosuffisance alimentaire et / ou énergétique).
France PAC Environnement a mis en place une série de services et produits pour permettre de faciliter l’accès aux solutions photovoltaïques et notamment pour l’autoconsommation photovoltaïque.
L’autoconsommation énergétique
Dans
France PAC Environnement apporte les solutions concrète pour la mise en place de solutions pour faciliterle secteur de l’énergie, il peut s’agir, par exemple, de bois-énergie domestique (bûches brutes ou copeaux de bois) ou de méthane provenant d’exploitations agricoles ou de production d’énergie photovoltaïque à partir de toits de maisons; par exemple, la France a divisé par 6 le coût de la production d’électricité photovoltaïque entre 2007 et 2014, à partir de 2017 Atteindre partiellement la parité du réseau, c’est-à-dire que le coût de la production d’électricité photovoltaïque produite de manière indépendante est égal au coût du kWh acheté sur le marché de l’électricité
Lorsque la demande de consommation correspond naturellement à l’ensoleillement et à la production solaire du toit, l’autoconsommation photovoltaïque des toitures professionnelles présente un fort potentiel. Scénario: Lorsque plusieurs personnes ou entités se regroupent et partagent localement leur production d’électricité et / ou d’énergie thermique via des connexions internes (associations, coopératives, copropriété, etc.), nous appelons cela l’autoconsommation collective.
Bois de chauffage, méthane, production d’énergie solaire ou photovoltaïque, le petit vent peut fournir des machines, de la chaleur ou de l’électricité, ces énergies mécaniques, de la chaleur ou de l’électricité à une seule maison, une communauté ou un bloc de ville ou une communauté écologique.
Parfois, elle atteint ou dépasse même l’autosuffisance (par exemple, les bâtiments publics, les entreprises ou les maisons peuvent être de «l’énergie positive» et alimenter les utilisateurs proches ou les réseaux d’électricité ou de gaz)
France PAC Environnement estime que dans le cadre du mouvement général pour la transformation énergétique, la production énergétique décentralisée devrait connaître un essor important qui devrait permettre de réaliser la décarbonisation, une énergie propre et sûre, le modèle décentralisé sera bientôt promu à grande échelle. Grâce au smart grid et à « l’Internet énergétique ». On peut d’ailleurs parler d’une révolution énergétique.
Des mesures prises pour le déploiement de solutions en autoconsommation photovoltaïque
Le 24 novembre 2019, un arrêté définit un cadre juridique pour l’autoconsommation collective : la distance maximale entre deux points participant à un même dispositif d’autoconsommation est portée à deux kilomètres, et sa puissance maximale à trois mégawatts. Le principal obstacle au développement de l’autoconsommation collective reste cependant la faiblesse des prix que paient les consommateurs d’électricité, beaucoup plus bas que ceux observés dans d’autres pays d’Europe : en moyenne, un consommateur français paie 13 centimes d’euros du kilowattheure, contre 30 centimes d’euros environ en Allemagne.
La part des installations photovoltaïques en autoconsommation ne cesse d’augmenter
Fin juin 2019, on dénombre en France 52 096 installations d’autoconsommation individuelles (raccordées à un seul foyer) et seulement 16 installations collectives (collectivités ou bailleurs) contre 1 500 000 installations en Allemagne, 750 000 installations au Royaume-Uni, 630 000 installations en Italie et 380 000 installations en Belgique.
En 2017 environ 15 000 foyers autoconsommaient leur électricité sans raccordement au réseau, et 5 000 autres foyers autoconsommaient en revendant leur surplus au réseau. Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), fin juin 2017 la France comptait 14 000 autoconsommateurs, soit 4 % des 350 000 installations de production, mais près de la moitié des nouvelles demandes de raccordement de production aux réseaux de distribution sont en autoconsommation (surtout des grandes surfaces du Sud de la France).
La réaction tardive de la France pour le déploiement de solutions photovoltaïques en autoconsommation
Bien que les professionnels du secteur photovoltaïque et des énergies renouvelables attendent depuis longtemps plus de mesures incitatives pour faciliter la mise en place de solutions pour favoriser le développement de solutions photovoltaïque en autoconsommation, la France soutient finalement assez peu l’autoconsommation photovoltaïque par rapport à l’Allemagne par exemple.
Fin 2013, le gouvernement a réformé en profondeur son soutien aux énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire. Après une période de concertation initiée par Delphine Batho (2013) puis Philippe Martin (2013-2014), un décret du 27 juillet 2016 a été approuvé par la loi du 15 février 2017, et a finalement adopté sa mise en œuvre
En avril 2013, lors du débat national sur la transition énergétique, le Groupe de travail sur la structure énergétique a estimé qu’en plus de l’énergie fournie par le réseau national et du maintien d’un prix unique de l’électricité, il devait également soutenir l’autoconsommation.
Une production d’électricité photovoltaïque décentralisé mais partagé
Selon SER, 20% à 40% de l’électricité domestique peut être produite et utilisée seule, tandis que les centres commerciaux et les entreprises qui fonctionnent pendant la journée et sont équipés de modules photovoltaïques peuvent utiliser 100% de l’électricité. Grâce aux « réseaux intelligents », on constate un équilibrage des besoins, lorsqu’une des installations photovoltaïques est en surproduction, le surplus est utilisé pour alimenter le voisinage et vice-versa.
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