maintenant, nécessaire, inclue
en tout, entière, sans ce que ce fût
cette grâce spéciale, en hymnes,
des grands moments avec sphères
célestes, tapant dans l’âme.
Joie concrète, joie de jouer
du corps-chair, du corps-musique,
aimés. Rossignols avec, cruches avec,
absence avec, carence même, omniprésente
dans le monde, dans le mot, joie. Si elle va,
si elle ne va pas avec ce temps et revient
seule, absurde, incomprise éthique,
comme un automne, comme les feuilles grises de l’arbre
en automne, tristes. C’est que seule la joie revient.
La dire dès maintenant pour qu’elle aille.
*
Alegría gustaría
ahora, necesaria, incluída
en todo, entera, sin que fuese
esa gracia especial, hímnica
de los grandes momentos con esferas
celestiales, dale al alma.
Alegría concreta, alegría de tocar
el cuerpo-carne, el cuerpo-música,
amados. Ruiseñores con, cántaros con,
ausencia con, aun carencia, omnipresente
en el mundo, en la palabra, alegría. Que si va,
que si no va con este tiempo y vuelve
sola, absurda, incomprendida ética,
como un otoño, como las hojas grises del árbol
en otoño, tristes. Es que sólo la alegría vuelve.
Decirla desde ya para que vaya.
***
Eduardo Milán (né à Rivera, Uruguay, en 1952) – Unas palabras sobre el tema (Umbral, 2005) – Cent ans de littérature mexicaine (La Différence, 2007) – Traduit de l’espagnol par Joani Hocquenghem.