D’autres meurent tous les jours parce qu’ils n’ont pas la bonne couleur de peau, la bonne religion, le bon sexe, la bonne orientation sexuelle.
Encore une fois, il ne faut pas se tromper de combat. La division n’est pas une solution et pourtant elle reste la meilleure arme pour ceux qui y ont un quelconque intérêt.
Aussi s’imposer une contrition historique, sociologique et culturelle tourne au ridicule. Nous en voulons pour preuve les statues déboulonnées, vandalisées, les livres retirés, ou encore les films stigmatisés. Autant en emporte le vent, le magnifique film de Victor Fleming tiré du roman non moins passionnant de Margaret Mitchell s’est vu ainsi retiré d’une plateforme cinématographique parce que jugé raciste. Heureusement que le ridicule ne tue plus…
En effet, Autant en emporte le vent se déroule à une période de l’histoire des Etats-Unis où l’esclavage est une cruelle réalité. Ce même esclavage qui perdure dans certains pays aujourd’hui et que pour la majorité, nul ne combat. Mais le film montre aussi la fin de ce monde, face à une guerre civile qui tient autant sinon plus des intérêts économiques que de la volonté de libérer des hommes et des femmes de l’esclavage. Nous en voulons pour preuve ce que les noirs américains subissent encore trop souvent aux Etats-Unis. Il faut raison garder!
Car si nous devons détruire toutes les traces de discrimination dans nos sociétés, qu’elles soient racistes, sexistes ou autres, il va y avoir du travail et surtout nous allons annihiler notre passé, notre histoire, sur lesquels nous ne pouvons faire autrement que d’y construire notre avenir. Comment nous améliorer, comment progresssé, si nous ignorons notre passé et nos éventuelles erreurs?
Travaillons plutôt sur le présent et l’avenir pour améliorer nos sociétés en tenant compte justement des erreurs et des crimes passés. Luttons contre toutes les discriminations qui existent sur cette terre et qui, ne nous leurrons pas, perdureront tant que la nature humaine telle qu’elle est aujourd’hui se basera sur des valeurs qui ne lui permettent pas d’envisager un autre monde.
N’ayons pas peur de notre passé, étudions-le, analysons-le plutôt, pour tenter de construire un monde meilleur. La contrition, les excuses pourquoi pas, mais il va falloir là aussi être juste et penser à s’excuser auprès de toutes les victimes de nos sociétés! Autant dire que c’est impossible!
Ainsi, notre société de consommation n’hésite pas pour plaire aux mouvements sociétaux, pour être dans le coup, à retirer des œuvres artistiques, pour montrer leur prétendu intérêt et sensibilité aux causes défendues, en l’occurrence ici le racisme. Ces mêmes entreprises qui sont régulièrement interpellées pour le manque de diversité dans leur création artistique. La saison n’est pourtant plus au bal et pourtant les hypocrites dansent toujours. Cette censure n’est pas meilleure que les autodafés nazis d’une autre époque. N’ayons pas peur des livres, des films, des œuvres quelles qu’elles soient. Utilisons-les pour enseigner, apprendre aux jeunes et aux moins jeunes le passé, ceci pour tenter de construire un monde meilleur, un monde tourné vers une plus grande tolérance. Et ne laissons pas au monde de l’argent le dernier mot. Ne le laissons pas nous donner des leçons de respect de l’autre.
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