Les gras trans qu’on retrouve dans les aliments industriels augmentent considérablement le risque de déclencher des maladies cardiovasculaires, du diabète ou une mort subite. Sans oublier, qu'une consommation élevée de ces gras pourrait favoriser le développement du cancer du sein.
Dans une #étude, les chercheurs ont mesuré la quantité de gras trans présents dans le sang de 19 934 #femmes âgées en moyenne de 56 ans et examiné l’association qui existait entre ces niveaux sanguins et l’apparition d’un cancer du sein au cours des 7 années suivantes. Les résultats sont spectaculaires : les femmes qui consommaient le plus de gras trans (et qui affichaient donc de plus grandes quantités de ces gras dans le sang) couraient un risque deux fois plus élevé d’être touchées par ce cancer que les personnes qui présentaient les plus faibles niveaux de gras trans.
Il n’y a donc aucun doute qu’une diminution de la consommation de gras trans pourrait avoir des répercussions très favorables sur la prévention de cette terrible maladie.
Certes, il n’y a aucun mal à manger des frites de temps en temps, mais sur une base quotidienne ce type d’alimentation peut entraîner un apport trop élevé en gras trans et augmenter le risque de maladies graves. Une telle réduction est d’autant plus souhaitable que ces aliments contiennent généralement des quantités énormes de sucre ou de gras (et donc de calories), ce qui favorise le développement de l’obésité, tout en étant dépourvus d’éléments nutritifs essentiels à la santé comme les fibres, les vitamines et les composés phytochimiques.
Chips, frites, donuts, pop corn, beurre, fritures... Les acides gras trans sont présents dans les produits laitiers, la viande de ruminants, ainsi que dans certains aliments transformés par l'industrie alimentaire. Les graisses trans se forment lors de l'hydrogénation d'huiles végétales, un procédé qui vise à améliorer l'aspect esthétique des plats industriels commercialisés. Chaque année, ces graisses seraient responsables de plus de 500 000 décès par maladie cardiovasculaire. On parle ici des pathologies qui concernent le cœur et la circulation sanguine. Dans les pays occidentaux, leur expression la plus courante est la maladie coronarienne, responsable de l'angine de poitrine ou encore des infarctus.
Il existe deux sources principales d’acides gras trans : naturelles (produits laitiers et viande de ruminants telles que vaches et brebis) et industrielles (huiles partiellement hydrogénées). Les huiles partiellement hydrogénées ont été introduites dans l’alimentation au début du 20e siècle en remplacement du beurre, et ont gagné en popularité des années 50 à 70, parallèlement à la découverte de leurs bonnes capacités de conservation des aliments et des conséquences négatives des acides gras saturés sur la santé.
Le Danemark est "le premier pays à avoir imposé des restrictions sur les acides gras trans produits industriellement", précise l'OMS, et d'autres pays ont suivi cette restriction, tels que la Lettonie,et la Hongrie.
"La teneur en acides gras trans des produits alimentaires a fortement baissé et les décès par maladie cardiovasculaire ont baissé plus rapidement que dans les pays comparables de l'OCDE". Il n'existe à ce jour aucune réglementation à l'échelle européenne. En mai 2018, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait lancé une campagne pour éliminer les acides gras trans industriels, responsables chaque année selon elle de plus de 500.000 décès liés à des maladies cardiovasculaires.
De plus, à l’automne 2016, les eurodéputés avaient appelé la Commission à instaurer une limite légale à ces acides gras trans. Leur consommation fréquente est aussi associée à un risque accru de diabète, d’infertilité, de maladie d’Alzheimer et de certains cancers, soulignait alors la résolution du Parlement européen.
À noter qu'à partir du 2 avril 2021, la limite maximale autorisée sera de 2 grammes de graisses trans produites industriellement pour 100 grammes de graisse dans la nourriture destinée à la consommation. Ces acides se retrouvent dans les aliments frits, les viennoiseries industrielles, les gâteaux et biscuits, les snacks salés et les soupes déshydratées.
Il s’agit de "protéger la santé du consommateur et de fournir aux Européens des options plus saines en matière alimentaire", souligne la Commission dans un communiqué.
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