NOUS REVIENDRONS, FIL DES JOURS, SUR LES PROPOSITIONS DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS, SUR TOUS CES THÈMES
Le choc que nous venons de subir ne peut être le prétexte pour les actionnaires et les banques a des vagues de licenciements et à l’asphyxie d’entreprises sous-traitants.
- Veiller à la mise en conformité sanitaire de tous les plans de reprise du travail à la l’avis des CSE, en attendant le rétablissement des CHSCT,
- Protéger et renforcer les droits des représentants du personnel, ainsi que la pleine capacité d’intervention des inspecteurs du travail,
- Prolonger le chômage partiel et le fond d’aide aux entreprises en difficulté, avec des engagements de maintien d’emplois,
- Mettre en place des comités de suivi démocratique en associant salariés, élus locaux et parlementaires,
- Réunir des conférences régionales et nationales de sécurisation de l’emploi, de la formation et de la transformation productive, écologique et sociale,
- Assurer un haut niveau d’engagement, public et national, en faveur des arts et à la culture, durement éprouvés aujourd’hui,
- Donner tous les moyens d’agir aux associations ainsi qu’au secteur de l’économie sociale et solidaire.
Le temps est venu de changer l’utilisation de l’argent, de mettre à contribution l’immense réservoir que constitue la création monétaire des banques et de la Banque Centrale Européenne.
Il faut créer un fonds d’urgence sanitaire et de sécurisation doté de 205 milliards en 2020. Il sera alimenté par des recettes fiscales nouvelles (20 milliards), par l’annulation du remboursement des exonérations sociales du CICE (20 milliards) et la création monétaire de la BCE (160 milliards) qui correspond à la part que recevra la France des 1 000 milliards d’achat de dette publique annoncée par celle-ci.
- le plan d’urgence pour la Santé (15 milliards),
- le développement des services publics (45 milliards),
- à prendre en charge une partie des dépenses des collectivités locales (10 milliards)
- à agir en direction des grandes entreprises sous forme de participations ou de nationalisations
- à peser sur les banques afin qu’elles apportent aux PME et TPE les crédits nécessaires de trésorerie et d’investissements
- à financer à taux négatif le déficit dû au chômage partiel des organismes de Sécu et de l’Unedic,
- Enfin structurellement pour changer l’investissement des entreprises créer un pôle public bancaire et financier.
Section de Sète du PCF