Elle rêvait de voir le diable de Tasmanie. On lui répondait qu’on n’apercevait plus l’animal en voie de disparition que dans quelque zoos locaux, mouroirs de la vie sauvage. Elle insistait. Impossible, lui rétorquait-on : quasiment disparu, comme le tigre de Tasmanie des décennies plus tôt. Arrivée à Hobart, elle a emprunté la C616 goudronnée pour rejoindre le sommet du mont Wellington. Là-haut : des nuées de camping-cars sur le parking, des nuages bas masquant la vue sur la baie et des gosses qui se couraient après, mais aucun diable de Tasmanie. Alors elle a fait demi-tour.