atteint souvent ses limites
Sur le terrain tu vérifies
toujours le même spectacle
Un livre enfin
et le monde existe
qui n’est pas celui-là
Sans le son
la télévision est horriblement nue
et la nullité des images un pur délice d’ironie
Tu penses à son corps
et même y songes
derrière la fenêtre tout devient faux et risible
alors que ses fesses dessinent l’équation de ta métaphysique
par exemple
***
Gilbert Renouf (né en 1957 à Cherbourg) – Dans l’absence des tribus (Villa Cisneros, 2013)