Décidément, ces derniers temps, la plomberie a décidé ces derniers temps de faire ch… mémé Kamizole mais ce n’était précisément pas le moment ! Effectivement, j’eus le grand plaisir ce matin d’affronter des chiottes récalcitrantes qui ne voulaient point se vider. A 8 heures du mat’ alors que c’est l’heure où, en général, j’absorbe mes oeufs brouillés ou autre nourriture aussi substantielle que roborative…
Je n’y avais heureusement pas encore sacrifié, cela m’évita sans doute quelque haut-le-coeur… Je me souviens encore du premier “bassin” merdoyant que je dus vider toute jeune élève infirmière en stage à l’hôpital Tenon… me demandant si je dégueulerais avant ou après… je ne fis ni l’un ni l’autre. Il faut avoir le coeur bien accroché dans ce métier !
Ces problèmes sont récurrents. Je commençai par la ventouse. Rien, absolument rien… Je me demandai même si elle n’était pas totalement nase car elle se repliait à l’extérieur ! impossible de pomper comme naguère les Shadocks… je ne me voyais pas mais vraiment pas ! obligée de courir dans une grande surface de bricolage. D’abord parce que je suis passablement crevée à force de mal dormir et qu’ensuite j’ai beaucoup d’autres choses à faire, mes grands rangements, ménage à fond et autres petits travaux de bricolage.
J’ai fort heureusement dernièrement rangé tout le matériel de bricolage et je trouvai le furet sans difficulté. Il fut un temps où ne disposant pas de cet accessoire, je bricolais un cintre en plastique le dépliant pour qu’il atteignit une longueur suffisante.
Cette opération n’a rien de franchement agréable. Mettre les mains quasi jusqu’au coude dans l’eau qui remplit la cuvette ras-la-gueule (encore heureux qu’il n’y flottât aucune merde ni PQ !) et pousser le flexible le plus loin possible et ensuite tourner. Je dus recommencer cette opération par deux fois.
Je ne me voyais pas obligée de recommencer une troisème fois d’autant que l’eau était devenue fort “merdique”… heureusement la ventouse fit (enfin) son office. Je n’avais plus qu’à nettoyer le furet et surtout me laver copieusement les mains et les avant-bras.
Je ne pris pas de petit-dej ce matin. Mon appétit était coupé.
Je ne pus m’empêcher de penser à un épisode du même genre qui me fit littéralement hurler de rire… Un fou rire incoercible et quasi inextinguible qui me fait encore bien rigoler aujourd’hui.
Nous étions confrontées au même problème mais encore plus grave. Un tas de merdes flottant dans la cuvette et toutes les manoeuvres avaient échoué. Et comme toujours (ce matin itou) nous n’avions pas de “destop”.
Or, je fus prise d’une envie irrépressible de faire ma crotte… Pipi, j’aurais pu utiliser la baignoire même si je n’aime guère mais “à la guerre comme à la guerre”. Nous ne trouvâmes qu’une solution : un sac poubelle dans un seau en plastique.
Et c’est là, me voyant dans cette inconfortable situation, que l’ironie de la chose me donna cette envie mémorable de rigoler à gorge déployée.
Le rire me fut sans nul doute salutaire car je repris cette intéressante occupation avec mon vieux cintre et le bouchon daigna (enfin) s’évacuer.