ielles illustrent à merveille le privilège blanc (Petit concentré de poison identitaire) #GeorgesFloyd #racismedanslapolice

Publié le 11 juin 2020 par Mister Gdec

Pendant que d’aucuns.e.s dont je suis s’émerveillent de cet embrasement qui à travers le monde se dresse massivement et frontalement contre le racisme et les violences policières dont George Floyd est devenu ( si tragiquement pour lui) le si actuel symbole international, d’autres s’en désolent et se cabrent en criant comme des putois au scandale et à l’hystérie collective.

Ces petits êtres fragiles se disent blessés dans leur identité chérie, nécessairement et exclusivement blanche, catholique et bien sûr, une évidence (pour eux seuls cependant), de droite, jusqu’à l’extrême. Et cela, bien sûr, qui en aurait douté, jusqu’à la crispation personnelle sur des symboles culturels, patrimoniaux, idéologiques, historiques, relevant de la thèse ridicule du roman national, battue en brèche par n’importe quel historien sérieux, à moins de verser dans le révisionnisme. Il est assez instructif de voir quels sont leurs (non) arguments, leur déni de réalité, et la manière dont ils tordent éhontément comme à l’ordinaire leur rhétorique, inversée jusqu’à l’absurde, comme ce blanc-bec inculte et grotesque qu’est Bardella, ce faussaire et cet escroc avéré :

Et les antifas sont des fascistes, et même des terroristes, je sais, on connait… Et vos méthodes bien pourries (et si ce n’est toi, ce sont donc tes cousins) , tout comme vos fakenews ridicules, aussi.

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Passons plutôt aux choses sérieuses. Car certaines personnalités plus dangereuses se sont mises à danser à présent, aujourd’hui, sur le même air identitaire, à contre courant du sens de l’Histoire qui traverse le monde. Dont une certaine mijaurée du clan Le Pen – la chouchoute du vieux facho historique – laquelle prétendait pourtant vouloir sortir de la scène politique dans une grande envolée lyrique qui n’avait alors trompé personne, et pour cause…

Depuis, elle a en effet créé son école de bas du front, l’ISSEP, sur laquelle plane l‘étendard de l’antisémitisme, et dont il m’apparait encore aujourd’hui assez stupéfiant qu’une certaine presse tant à l’affut du buzz n’ait pas davantage relayé le fait que l’un de ses profs, que j’ai personnellement nommé le boucher de l’ISSEP, et pour cause, a démembré le corps de sa compagne étudiante… Un fait si monstrueux que notre jeune héroïne blonde pour jeunes fachos décérébrés et vieux fachos libidineux (à moins que ce ne soit l’inverse) s’en est empressée d’effacer toute trace. Voilà pourtant que des médias, toujours aussi peu regardants sur la soupe au moisi qu’ils nous vendent, nous la refourgue une fois de plus, avec sa mauvaise came, érigée au rang d’évidence seule, unique et universelle, comme si c’était (cette escroquerie) une opinion unanimement partagée (spoiler : non) :

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Qu’elle tienne ce rôle, et qu’elle assume son fascisme et son racisme en tenant absolument à marteler qu’elle est blanche, et que ce serait un honneur absolu, ma foi, elle joue sa marque de fabrique habituelle, quoi de plus attendu de cette donzelle, idole de ces néos nazis qui l’entourent habituellement, elle qui tente invariablement de se forger une carrure internationale battue en brèche par la réalité de certains faits.

Mais que d’autres qui pètent les plombs toutes les 5 minutes parce qu’on les qualifie de racistes, alors qu’ils ne cessent de l’illustrer par leurs propos qu’ils le sont (mais chuuuut, il ne faut surtout pas le dire, hein, ce sont de grands intellectuels, hein 😉 … ) ), voilà qui ne manque pas de sel.

En voici un exact condensé : le dessin, le média qui le porte, le titre, le nom et l’œuvre de la prétendue journaliste mais réelle militante de la droite réactionnaire qui signe ce papier sans intérêt, tout est significatif ici :

Voir Finkielkraut aussi en phase avec Marion Maréchal Le Pen, quel aveu… et quel non étonnement.

Et enfin, Michel, cet autrefois cher Michel, qui ne cesse de s’enfoncer, encore et toujours plus profondément dans l’immondice idéologique qu’on ne l’aurait déjà préalablement supposé… et constaté :

Il est maintenant patent, indiscutable, que Michel Onfray a totalement adopté le vocabulaire comme la posture de l’extrême-droite, et les mêmes arguments obsessionnels…

Et encore, cette autre réaction suite aux hommages en l’honneur de George Floyd que ces gens là font convulser d’aigreur et de tressaillements outragés dans leur chair comme dans leurs idées, celle de cet illuminé du Puy du Fou, bien connu pour ses obsessions racistes et sécuritaires, qui se dédouane à bon compte de ses propres turpitudes en la matière en défendant les policiers qui, comme lui, ne sont bien sûr pas racistes, mais de vrais grands défenseurs de l’humanité…

voir l’article (toute similitude avec des propos provenant de ce pire des américains qu’ils ont choisi pour les représenter ne serait pas tout à fait fortuite…. 😉

Observer les dernières convulsions de ce magma identitaire (donc raciste et xénophobe, et plus largement altérophobe), qui s’épanche à travers toutes ces bouches d’égout médiatiques et politiques, m’est un pur bonheur. La démonstration que les choses bougent, et qu’ils ont peur. Et c’est tant mieux. Que leur vieux monde agonise, et qu’il cesse de se prendre encore et toujours pour celui qu’il n’est plus, et qui se regarde le nombril en couinant. On s’en fout et on avance. Vers quoi précisément ? La suite le dira…