Des chercheurs de l’université de Kyoto ont établi dès 2007 que la sylvothérapie permettrait de réduire le stress. Il a été montré que le taux de cortisol - l’hormone du stress — diminuait chez des personnes s’étant baladées en forêt. Les arbres libèrent dans l’air des composés organiques volatiles, les phytoncides comme l’alpha-pinène ou les terpénoïdes, qui auraient un effet antistress. En 2015, une autre étude a révélé que marcher en forêt permettrait de baisser significativement le rythme cardiaque. La sylvothérapie aurait donc un effet sur les paramètres cardiovasculaires. Au contact d’arbres, la pression sanguine serait moins intense. Par conséquent, une balade dans les bois pourrait réduire le rythme cardiaque et la pression artérielle, ce qui limiterait le risque cardiovasculaire.
Une autre expérience a démontré que des personnes souffrant de diabète de type 2, et qui ont été soumis à des marches en forêt, ont vu leur taux de glycémie baisser. En outre, les arbres auraient également des effets bénéfiques sur notre système immunitaire.
Toutefois, plusieurs scientifiques restent sceptiques quant aux bienfaits présumés de cette thérapie sur notre organisme. La plupart des publications proviennent à ce jour de chercheurs japonais et ces études démontrent principalement des modifications de marqueurs biologiques. Pour autant, la sylvothérapie aurait de réelles vertus sur le plan psychologique. Une récente étude du département de Psychologie de l'université de Chicago exposait les bienfaits avérés des bains de forêts sur nos pensées. On aurait tellement aimé que le monde d’après soit différent. On en a rêvé, on a voulu y croire. Comment le monde pouvait-il ne pas changé après être resté enfermé pendant 2 mois sous la menace d’une contamination mortelle ? Et après que nous ayons...