Les pressions du sénat américain ont eu raison de l’Union des Banques Suisses (UBS). Le secret bancaire n’est plus ce qu’il a déjà été ! Le sous-comité permanent d’enquêtes du Sénat a démontré qu’UBS utilisait le cryptage de données et des noms de codes pour camoufler l’identité de clients américains qui cherchent à se soustraire du fisc.
Les manœuvres de cette institution (Il y en a d’autres) ont permis de cacher à l’impôt des centaines de milliards. N’ayant plus le choix, UBS travaille avec les enquêteurs fiscaux pour identifier les 19 000 fiers Américains, parmi ses clients, qui ne déclarent pas tout!
Dans les documents déposé devant le sénat, on y apprend que le Canada est un lieu d’échange prisé. En matière de laxisme financier, c’est de notoriété international. Ainsi la banque de monsieur Kieber suggère à ses clients de noyer le poisson en faisant transiter leurs actifs par le biais d’une banque canadienne.
TOUTES les grandes banques canadiennes ont des filiales dans les paradis fiscaux. Elles existent, car il y a des clients. Elles facilitent la vie des grandes familles et de leurs clients corporatifs. Elles ne sont pas seules. Les grands complices sont les notaires, comptables et avocats.
Un procès qui se déroule à Laval nous a donné cette semaine l’identité de quelques artisans de l’évasion fiscale déguisée en « stratégie ». Les noms des firmes Mendelsohn-Rosentzveig-Shacter et de Séguin-Racine sont venus aux oreilles du juge qui préside le procès des représentants de Bridge Management. Sebastien Mecca et Frank Masrocola ont égaré des dizaines de millions de dollars que leurs clients voulaient camoufler dans les paradis fiscaux.
On encourage vivement nos politiciens canadiens à suivre l’exemple de leurs copains américains. Obligez donc RBC, CIBC, BMO, TD, Scotia, NBC… à dévoiler l’identité de leurs clients offshore !