Je n'avais jamais lu un livre de cette façon. Au hasard. Dans un sens, dans un autre. Sans en chercher l'histoire. Hélène veut vendre la maison qu'elle a achetée il y a quelques années et où elle est venue trop rarement. Mais il y a quelqu'un chez elle. Un curieux de l'histoire de cette côte, de ses guerres, lui-même arrivant de l'autre côté de l'Atlantique. On y voit du monde, d'ici et d'ailleurs, des vivants et des morts, et surtout l'océan, et les dunes. L'océan qui se déchaîne, qui mange le sable, qui attaque les imprudents, qui se heurte aux vîtres. Ce sont ces images-là qui me restent, les vagues (celles de la couverture peut-être), mais plutôt celles qui me bousculent à chaque fois que j'ouvre ce livre. Et la petite chanson de la fin...