Eric Bocquet, sénateur communiste, vice-président de la commission des finances du Sénat, dénonce le processus qui a conduit à la mise sous tutelle des Etats par les marchés financiers.
Il considère qu’il n’y a pas de fatalité à vivre dans la dette si l’on change complètement les règles du jeu.
A l’heure où la commission européenne dévoile sa copie de relance sur fond de crise sanitaire et sociale, et alors qu’une partie de la classe dirigeante refuse que l’Europe se dote d’un mécanisme obligeant les Etats les plus riches à soutenir les plus pauvres, Éric Bocquet, sénateur communiste, déclare : « nous devons nous affranchir des traités européens pour effacer la dette ».
La B.C.E. doit reprendre dans son bilan tous les titres de dettes publiques et les effacer ou les étaler dans la durée, sur trente ou quarante ans.
Rétablir l’impôt sur les grandes fortunes, ce n’est pas « augmenter les impôts », c’est rétablir une équité face à l’impôt.
Mener la bataille contre l’évasion fiscale, c’est rétablir entre 60 et 80 milliards d’euros chaque année au budget de la République
Les crédits d’impôts, comme le CICE qui a couté des dizaines de milliards d’euros, reconvertis en fonds d’investissement pour les P.M.E. sur les territoires conditionnés à de la création d’emplois, redonneraient du pouvoir d’achat avec une économie réelle et structurante.
Il faut des mesures innovantes.
Section PCF de Sète.